Raisonnement par analogie et son développement : rôle des fonctions exécutives et du but de la tâche
Auteur / Autrice : | Yannick Glady |
Direction : | Jean-Pierre Thibaut, Robert Matthew French |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 16/12/2013 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Etude de l'Apprentissage et du Développement (LEAD) (Dijon ; 1989-....) - Laboratoire d'Etude de l'Apprentissage et du Développement (Dijon) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Michel Boucheix |
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Sander | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Blaye, James Hampton |
Résumé
Le présent manuscrit développe une problématique liée à l’implication des capacités de gestion de buts et d’engagement des fonctions exécutives dans le raisonnement par analogie et son développement. Les trois premières expériences étudient cette problématique dans deux tâches de raisonnement par analogie différentes à travers l’étude des stratégies visuelles employées par des adultes et des enfants de 6-7 ans. Les résultats montrent des différences de stratégies visuelles entre les tâches, liées aux buts différents de celles-ci, ainsi que, entre enfants et adultes, des différences de patterns visuels liés à l’inhibition de l'information non pertinente pour la résolution des problèmes. Les deux expériences suivantes étudient les stratégies visuelles, toujours en lien avec le fonctionnement exécutif et le maintien du but, dans une tâche A:B::C:? dont la difficulté est manipulée afin de mettre en évidence des différences d’engagement de processus de contrôle et d’évaluation. Les résultats montrent un effet de la difficulté des essais, ainsi que du type de distracteur, dans les stratégies visuelles. Enfin les trois dernières expériences étudient l’implication de la flexibilité cognitive, une des fonctions exécutives, dans le raisonnement par analogie, chez l’enfant (5-6 ans), limité dans sa flexibilité. Les résultats montrent que l’ancrage dans un type de représentation, pertinent ou non pour la solution du problème, est lié à leur capacité à résoudre le problème, et suggèrent une difficulté à changer de représentation au cours de la résolution. Ces résultats sont finalement discutés en rapport aux modèles de raisonnement par analogie et de développement de cette capacité.