Interlangue et radicalisation du discours féminin francophone d’Afrique septentrionale et d’Afrique subsaharienne : cas : Assia Djebar, Aminata Sow Fall, Calicthe Beyala et Nedjma
Auteur / Autrice : | Léa Nyingone |
Direction : | Laurence Denooz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, Littératures et Civilisations |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Littératures, Imaginaire, Sociétés (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Mounira Chatti |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Denooz, Mounira Chatti, Élisabeth Vauthier, Claude Nosal, Sylvère Mbondobari, Jean-Michel Wittmann | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mounira Chatti, Élisabeth Vauthier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La présente étude a pour but d'analyser le discours féminin francophone dans les textes d'Assia Dejbar,de Calixthe Beyala, d'Aminata Sow Fall et de Nedjma. L'intitulé de la recherche rend compte de deux concepts majeurs: l'interlangue et la radicalisation. Nous fondons notre réflexion en trois grandes paries, la première, définit l'interlangue et interroge l'existence ou non d'objectifs communs à son utilisation par les femmes romancières. La deuxième partie, analyse à travers de nouvelles approches théoriques et critiques sur la langue, les romans Nulle part dans la maison de mon père, Femme nue, femme noire, La Grève des bàttu et L'Amande. La troisième partie quant à elle, traite de la notion de radicalisation par la mise en évidence de la langue du corps, reflétée dans l'ensemble de l'écriture. La lecture des textes littéraires a permis de les scinder en deux catégories. D'une part, il y a les romans qui fustigent et luttent au moyen d'une langue pudique et réservée, et, d'autre part, ceux qui dénoncent et s'affirment, à travers une langue extrêmement transgressive et violente.