Thèse soutenue

Facteurs génétiques et environnementaux contrôlant les performances de la levure pendant la prise de mousse.

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Auteur / Autrice : Maria Marti Raga
Direction : Philippe MarulloAlbert MasGemma Beltran
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Oenologie
Date : Soutenance le 19/10/2015
Etablissement(s) : Bordeaux en cotutelle avec Universitat Rovira i Virgili (Tarragone, Espagne)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Bordeaux)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de recherche oenologie - Institut des sciences de la vigne et du vin (Villenave-d'Ornon, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Ramon González
Examinateurs / Examinatrices : Gianni Liti, José Manuel Guillamon
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Dequin, Jonas Warringer

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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La méthode traditionnelle utilisée pour produire des vins mousseux (comme cava et champagne) est caractérisée par une seconde fermentation qui a lieu à l'intérieur de la bouteille. Cette deuxième fermentation présente des caractéristiques très spécifiques telles qu’une teneur élevée en éthanol, la pression croissante de CO2, une basse température et une faible disponibilité des nutriments. Dans cette thèse, on a tout d'abord analysé l'effet des facteurs environnementaux sur la cinétique de fermentation de Saccharomyces cerevisiae au cours de la seconde fermentation. Deuxièmement, on a analysé l'effet de pratiques communes, telles que l'ajout de nutriments au vin de base, sur la composition finale du vin mousseux. Enfin, nous avons cherché à identifier la base génétique de la variabilité phénotypique observée pendant la seconde fermentation en utilisant une approche Quantitative Trait Locus (QTL). Les résultats obtenus ont permis de déterminer la température, le vin de base utilisé, la souche de levure et la source d'azote utilisée dans l'acclimatation de levure comme les facteurs qui ont la plus grande incidence dans la cinétique de la seconde fermentation. Deuxièmement, par rapport à la composition finale du vin mousseux, nous avons trouvé que l'addition d'azote dans le vin base favorise la libération des acides aminés. Bien que l'ajout de levure sèche inactive favorise la libération des polysaccharides et les propriétés moussantes du vin mousseux. Enfin, on a pu identifier quatre gènes dont la variation allélique explique la variation phénotypique observée parmi les souches.