De Raad voor de rechtspraak. Traductologie juridique et institution sans équivalence

De Raad voor de rechtspraak. Legal translation and institutions without equivalence

• Auteur / Autrice : Alexandre Braud
• Direction : Armand Heroguel
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Sciences du langage : linguistique et phonétique générales
• Date : Inscription en doctorat le 15/11/2021
• Etablissement(s) : Université de Lille (2022-....)
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Savoirs, Textes, langages

Mots clés

Mots clés libres

Traductologie

Traduction juridique

Théorie de la traduction

Translatology

Legal translation

Theory of translation

Résumé

De Raad voor de rechtspraak est une institution de la magistrature néerlandaise, qui ne possède à proprement parler aucune fonction judiciaire directe . Ce conseil a été créé le 1er janvier 2002. Cette institution appartient au pouvoir judiciaire et elle n'est placée sous l'autorité d'aucun autre organe gouvernemental, et ce y compris celui du Ministère de la Justice. Cette institution est d'ailleurs née de conflits latents entre les magistrats et leur ministère de tutelle. De Raad voor de rechtspraak est une institution qui gère et établit le budget des tribunaux. Le problème se pose de savoir si la langue française peut rendre compte de cette institution et quelle théorie de la traduction juridique serait la plus adaptée. Trois points importants guident ce questionnement Ici le problème de la traduction juridique intéresse une institution, et non une catégorie juridique (ou concept) et cette institution n'a aucun équivalent dans le système judiciaire français, à tel point que si l'on cherche une équivalence on provoque un contre sens : De Raad voor de rechtspraak n'est pas le Conseil de la magistrature. Ici ensuite le problème de la traduction juridique intéresse le rapport entre deux systèmes juridiques, néerlandais et français, dans un angle précis celui de la terminologie de l'organisation judiciaire or de manière pratique, il n'existe aucune traduction, à notre connaissance, introduisant aux lecteurs français l'existence de cette institution ; et il n'existe d'ailleurs que très peu de littérature sur le système juridique néerlandais en français. Ici enfin, le sujet échappe presque entièrement à la logique d'universalisation juridique, il s'éloigne des préoccupations transnationales (recherche d'uniformisation du droit et du langage juridique au travers du droit international) mais au contraire se limite à la question de savoir si on peut dans la langue française saisir une institution néerlandaise inconnue et comment le faire.

The Raad voor de rechtspraak is an institution of the Dutch judiciary, which has no direct judicial function as such. has no direct judicial function as such. The council was established on 1 January 2002. January 2002. This institution belongs to the judiciary and is not under the authority of any other authority of any other government body, including the Ministry of Justice. This This institution was born out of latent conflicts between magistrates and their supervisory ministry. The Raad voor de rechtspraak is an institution that manages and establishes the budget of the courts. The problem arises as to whether the French language is capable of expressing this institution, and what theory of legal translation would be the most appropriate. which theory of legal translation would be the most suitable. Three important points guide this questioning Here the problem of legal translation concerns an institution, not a legal category (or concept) and this institution has no equivalent in the French legal system, so much so that if one to such an extent that seeking an equivalence leads to a counter-meaning: De Raad voor de rechtspraak is not the Conseil de la magistrature. Here then the problem of legal translation concerns the relationship between two legal systems legal systems, Dutch and French, from a specific angle, that of the terminology of the the terminology of the judicial system, but in practice, to our knowledge, there is no translation to our knowledge, introducing French readers to the existence of this institution; and there is very little literature on the Dutch legal system in French. Finally, here the subject escapes almost entirely from the logic of legal universalization, it transnational concerns (the search for uniformity of law and legal language through international law and legal language through international law), but instead is limited to the question of whether whether and how an unknown Dutch institution can be grasped in the French language. to do so.