Thèse soutenue

Lutte biologique contre la galle du collet chez la vigne

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Auteur / Autrice : Huu Trong Nguyen
Direction : Lisa SanchezChristophe Clément
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et physiologie végétales
Date : Soutenance le 15/12/2021
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Résistante Induite et Bioprotection des Plantes sites (RIBP) EA 4707 - USC INRAE 1488 (Reims, Marne)
Jury : Président / Présidente : Eric Gomes
Examinateurs / Examinatrices : Lisa Sanchez, Christophe Clément, Pascal Ratet, Essaïd Ait Barka, Florence Wisniewski-Dyé, Marie-Noëlle Brisset
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Ratet

Résumé

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Paraburkholderia phytofirmans PsJN est une rhizobactérie endophyte favorisant la croissance de la vigne et conférant une résistance contre des stress abiotiques et biotiques. Dans ce projet, nous avons évalué le potentiel de Paraburkholderia phytofirmans PsJN en tant qu'agent de lutte biologique contre la souche S4 d'Allorhizobium vitis, un agent causal de la galle du collet chez la vigne. Nos résultats indiquent que Paraburkholderia phytofirmans PsJN inoculée par le système racinaire de la vigne deux semaines avant l'infection par le pathogène réduit significativement les niveaux de population d'Allorhizobium vitis au sein des tumeurs, malgré une absence d’impact sur la taille des galles. Une réponse chimiotactique potentielle de Paraburkholderia phytofirmans PsJN envers les sites de blessure et d'infection a été observée. L'effet antimicrobien direct in vitro et la compétition dans l'utilisation de différentes sources de carbone de Paraburkholderia phytofirmans PsJN contre l'agent pathogène par des micro-essais BIOLOG ont été mis en évidence. La bactérie bénéfique n'a pas montré d’effet potentialisateur des mécanismes de défense dépendantes de l’acide salicylique, de l’acide jasmonique ou de l’éthylène chez la vigne après infection par Allorhizobium vitis mais elle induit une lignification accrue de la tige, qui pourrait retarder l'établissement de l'agent pathogène. De plus, deux techniques d'imagerie par spectrométrie de masse et SpiderMass ont révélé l'effet de Paraburkholderia phytofirmans PsJN et Allorhizobium vitis sur le métabolisme de la vigne. Une série de biomarqueurs potentiels d'infection, dont la vitopine, a été détectée et leur identification est en cours. Par ailleurs, une méthode qPCR optimisée a été développée afin de détecter et quantifier Allorhizobium vitis in planta, susceptible de remplacer la méthode conventionnelle de dénombrement.