Nanolignes de métaux de transition sur un gabarit d'argent nanostructuré : croissance auto-organisée et propriétés magnétiques
Auteur / Autrice : | Michel Daher Mansour |
Direction : | Laurence Masson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matière condensée et Nanosciences |
Date : | Soutenance le 24/09/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Interdisciplinaire de Nanoscience de Marseille (CINAM) |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Berbezier |
Examinateurs / Examinatrices : Romain Parret, Geoffroy Prévot, Olivier Fruchart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : David Martrou, Sylvie Rousset |
Résumé
L'intérêt pour les propriétés magnétiques des nanostructures de métaux de transition et de lanthanides de faible dimensionnalité n’a cessé de croitre au cours des deux dernières décennies, tant pour leur intérêt en recherche fondamentale que pour la perspective d’applications technologiques. De manière remarquable, les propriétés magnétiques des nanostructures peuvent être ajustées en contrôlant leur géométrie, leur structure atomique et leur environnement chimique. Dans cette thèse, un gabarit 1D composé de nanorubans de Si auto-organisés est utilisé pour guider la croissance de nanolignes de métaux de transition dans le but d’étudier leurs propriétés magnétiques. La géométrie et la structure atomique des nanorubans de Si et des nanolignes de métaux ont été étudiées in situ par microscopie par effet tunnel. Concernant le silicium, notre étude montre qu’une température de 490 K est nécessaire pour obtenir un gabarit 1D hautement ordonné. Les résultats obtenus sur les métaux de transition ont permis de déterminer la géométrie et la structure des nanolignes. Pour accéder aux propriétés magnétiques des nanolignes de Co, des mesures par XMCD ont été effectuées en température, en utilisant différentes orientations du champ magnétique. Les résultats montrent que les deux premières couches de Co adsorbées sur les nanorubans présentent une réponse magnétique faible, tandis que les couches supérieures présentent une aimantation exaltée. Deux axes d’anisotropie dans le plan ont été mis en évidence. Les moments magnétiques et l'énergie d’anisotropie magnétique ont été déterminés quantitativement. Les études en température suggèrent un comportement superparamagnétique.