Thèse soutenue

Le Liban sur l'échiquier du Moyen-Orient 1940-1958

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Auteur / Autrice : Ziad Lahad
Direction : Jean-Marc Delaunay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 22/01/2014
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe de recherche Intégration dans l'espace européen (Paris)
Jury : Président / Présidente : Robert Frank
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Delaunay, Robert Frank, Jacques Thobie, Jean-Patrick Guillaume, Henry Laurens

Résumé

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Ce travail de recherche retrace la rivalité des puissances occidentales au Liban entre 1940 et 1958, qui découle d’un affaiblissement progressif de ses anciennes puissances colonisatrices, la France et la Grande-Bretagne. Nous essaierons de dérouler au cours de cette étude le nouvel ordre imposé au Moyen-Orient. Nous analyserons la manière dont les États-Unis ont cherché à supplanter les anciennes puissances coloniales.Pour la période suivante, de 1947 à 1958, qui voit au Moyen-Orient un bouleversement politique majeur avec la fin des Mandats, la création de l’État d’Israël et la montée du nationalisme arabe, nous nous pencherons sur l’apparition sur la scène moyen orientale d’une nouvelle superpuissance, l’Union soviétique. Nous détaillerons la position du Liban vis à vis des alliances, de la crise de Suez et de la cirse libanaise de 1958. Nous essaierons d’apprécier dans quelles mesures elles ont contribué à accélérer la chute des anciennes puissances colonisatrices supplantées par les deux nouvelles super puissances.Dans ce nouveau contexte, le Liban apparaîtra au cœur de ces événements, dépassé par les enjeux et tiraillé par l’opposition interne entre musulmans pro nassériens et chrétiens pro-occidentaux. Nous verrons notamment comment, pour contrer l’influence soviétique au Moyen-Orient après la crise du canal de Suez, Eisenhower remania sa politique dans la région profitant de la perte d'influence franco-britannique.Nous arriverons à la conclusion que ces dix années apparaissent comme déterminantes dans l’histoire de la rivalité américano-européenne au Moyen Orient et tout en dessinant un affaiblissement définitif des autres puissances occidentales, scellé par l’échec de Suez, elles déterminent pour la décennie à venir, jusqu’en 1967, les règles du jeu de cet Orient complexe…