Auteur / Autrice : | Raoul Djamen Kouptoudji |
Direction : | Ivan Dufeu, Sabine Patricia Moungou Mbenda, Jean-Louis Pernin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 07/10/2022 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et sciences de gestion (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche angevin en économie et management - Groupe de recherche angevin en économie et management |
Jury : | Président / Présidente : Lise Bourdeau-Lepage |
Examinateurs / Examinatrices : Gaëlle Sohier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Bertrandias, Corinne Rochette |
Mots clés
Résumé
L’OCDE a introduit le concept de capital territorial en 2001, dans un document mettant en avant le caractère unique de chaque territoire en termes d’actifs, de ressources et de carences. Dès lors, la réflexion a fait l’objet d’une riche optique de recherche souvent en relation avec la question de l’attractivité territoriale pour les populations. Cette question est cruciale pour les territoires ruraux susceptibles d’être confrontés à l’immigration. Cette littérature a progressivement construit le contenu théorique et les différentes dimensions du capital territorial. Nous proposons ici, une analyse et une nouvelle méthodologie de mesure du capital territorial qui complète celles existantes. Alors que les instruments utilisés jusqu’à présent reposent essentiellement sur des données statistiques objectives, fournies par des organismes nationaux ou internationaux, notre outil repose sur des données primaires qui sont obtenues en mesurant les perceptions, les attitudes et les intentions comportementales de la population. Nous adoptons une approche psychologique. Cela implique de développer une méthodologie d’investigation particulière (tant qualitative que quantitative), qui va nous permettre de construire et de valider une échelle pour mesurer le capital perçu d’un territoire. Pour valider l’outil nomologiquement, nous mobilisons la théorie du comportement planifié (TCP) – une théorie robuste en psychologie – et appliquons notre méthode dans dix zones rurales, appartenant à quatre régions du Cameroun.