La leçon du silence : littérature et relation sociale chez Maurice Blanchot
Auteur / Autrice : | Luis Felipe Alarcón |
Direction : | Marc Crépon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 02/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Pays germaniques, transferts culturels (Paris) |
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Perrine Simon-Nahum |
Examinateurs / Examinatrices : Perrine Simon-Nahum, Isabelle Alfandary, Danielle Cohen-Levinas | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Alfandary, Danielle Cohen-Levinas |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse vise à interroger les liens entre littérature et relation sociale dans l’œuvre de Maurice Blanchot. L’hypothèse centrale est que la pensée de la communauté à laquelle on l’associe fréquemment se développe progressivement dans ses écrits critiques des années 1941 à 1958, coïncidant donc avec son « silence politique ». Le passage d’une pensée d’extrême droit à une pensée de gauche radicale serait ainsi marquée par l’expérience littéraire, ce qui paradoxalement modifiera ses conceptions esthétiques. La confrontation à une série de penseurs (G.W.F. Hegel, Georges Bataille, Emmanuel Levinas et Dionys Mascolo) nous permettra de montrer la pertinence des idées blanchotiennes et en saisir les conséquences philosophiques, éthiques et politiques.