Thèse soutenue

Le réalisme dickensien dans quatre traductions en français de David Copperfield

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Auteur / Autrice : Anne Bengochéa
Direction : Christine Raguet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études anglophones
Date : Soutenance le 09/09/2019
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Langues, Textes, Arts et Cultures du Monde Anglophone
Jury : Président / Présidente : Bruno Poncharal
Examinateurs / Examinatrices : Christine Raguet, Bruno Poncharal, Ronald Jenn, Carol Mastrangelo Bové
Rapporteurs / Rapporteuses : Ronald Jenn, Carol Mastrangelo Bové

Résumé

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A la lumière de la notion de mimêsis, principe antique qui a donné naissance aux arts et se situe au fondement de la pratique de la traduction, cette étude se propose d’analyser la traduction de certains traits signifiants du réalisme dickensien, dont l’hybridité esthétique se manifeste dans l’œuvre David Copperfield. Huitième roman de Dickens, cet ouvrage de transition initie la seconde période de la carrière du romancier, orientée vers un style plus conforme à l’esthétique réaliste édictée par le mouvement artistique français de ce temps. Cependant, une originalité distinctive s’y révèle toujours avec force, contenue dans une hybridité générique accueillante à des figures d’une qualité réaliste ambivalente, par leur configuration et leur poéticité. A la problématique du transfert du sens des références historiques qui constituent l’arrière plan du récit, s’ajoute donc celle de la translation d’une liberté de style inhabituelle aux lecteurs français habitués aux textes réalistes nationaux d’une unicité esthétique plus grande. Par ailleurs, l’analyse contrastive menée à partir de quatre traductions intégrales de l’œuvre tend à apporter des éléments de réponse à la question de savoir si la retraduction bénéficie ou pâtit des changements du polysystème culturel du pays d’accueil.