Les dynamiques du fétichisme numérique : le cas Bitcoin
Auteur / Autrice : | Éric Arrivé |
Direction : | Pascal Robert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 15/11/2019 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Equipe de recherche de Lyon en sciences de l'Information et COmmunication (Lyon) |
établissement opérateur d'inscriptions : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) | |
Laboratoire : Equipe de recherche de Lyon en sciences de l'information et de la communication / ELICO | |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Voirol |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Bachimont | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Simonnot, Valérie Schafer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Notre recherche part du constat empirique de l’omniprésence et de l’extension permanente des techniques numériques dans des domaines variés de la vie sociale contemporaine, et ce alors que ces techniques ne se déploient tous azimuts que depuis le tournant des années 1960. Jusqu’à cette date, leur conception et leur mise au point étaient menées en vue d’améliorer la productivité de tâches calculatoires bien spécifiques, dans les domaines scientifique, militaire et statistique. Ce constat d’un déferlement numérique nous amène à nous interroger sur les ressorts de sa dynamique, notamment en lien avec ceux de la production marchande qui constitue le contexte particulier de son avènement. Notre démarche consiste à concevoir un modèle socio-technique de l’informatique qui puisse rendre compte de ces spécificités et qui s’appuie sur une analyse formelle des propriétés de la machine au coeur de l’informatique, à savoir l’ordinateur, que nous caractérisons par la forme bifide abstrait/concret de son fonctionnement. Après avoir fixé le cadre théorique dans lequel peut être saisi la rencontre entre numérique et capital, il s’agira pour nous de proposer une mise à l’épreuve de ce cadre sur des objets qui animent aujourd’hui les débats au sein des sciences de l’information et de la communication, avec l’étude de cas d’une application numérique démarrée en 2009 et qui a initiée une nouvelle classe de plateformes, à savoir respectivement Bitcoin et les cryptomonnaies.