Thèse soutenue

Constructions possessives en tongugbe, un dialecte de l'éwé

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Auteur / Autrice : Promise Dodzi Kpoglu
Direction : Anne CarlierMaarten MousFelix K. Ameka
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 28/02/2019
Etablissement(s) : Université de Lille (2018-2021) en cotutelle avec Universiteit Leiden (Leyde, Pays-Bas)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Savoirs, textes, langage (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Johan Rooryck
Examinateurs / Examinatrices : Anne Carlier, Maarten Mous, Felix K. Ameka, Johan Rooryck, Martine Vanhove, Denis Creissels, P. K. Agbedor, Cédric Patin
Rapporteurs / Rapporteuses : Martine Vanhove, Denis Creissels

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse concerne la description des constructions possessives en tongugbe, l’un des dialectes de l’éwé, langue parlée au sud-est du Ghana au long du fleuve Volta. La thèse présente une description détaillée des constructions; et tente de comprendre la relation qui existe entre les constructions possessives propositionnelles et les constructions locatives et existentielles. De plus, ce travail présente une première esquisse de la grammaire de tongugbe. La grammaire présente surtout des résultats préliminaires sur le contraste de durée qui existe au niveau des tons de tongugbe et un système de démonstratifs très riche. Les constructions possessives peuvent être regroupées dans trois catégories : les constructions attributives, les constructions prédicatives et les constructions à possesseur externe. Il est montré que les configurations structurelles des constructions possessives attributives sont motivées par des considérations fonctionnelles. Il est aussi démontré que les variations structurelles des constructions possessives prédicatives et des constructions à possesseur externe correspondent à des différences de sens. Enfin, il est argumenté que, synchroniquement, les constructions possessives propositionnelles et les constructions locatives et existentielles ne peuvent pas être réduites à une structure unique. La proposition soutenue est que chaque construction est une correspondance entre une forme et un sens.