Thèse soutenue

La musicalité de la peinture : de la métaphore au concept, penser une forme silencieuse de musicalité

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Auteur / Autrice : Ninon Poitevin
Direction : Bernard Sève
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 24/11/2018
Etablissement(s) : Université de Lille (2018-2021)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Bernard Vouilloux
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Sève, Bernard Vouilloux, Marianne Massin, Véronique Goudinoux, Sarah Troche, Florence Gétreau
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Vouilloux, Marianne Massin

Mots clés

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Résumé

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L’expression « musicalité de la peinture », et tous ses usages dérivés se sont multipliés dans les discours depuis la fin du XIXe siècle. La vivacité de cette métaphore conflictuelle s’est peu à peu diluée en raison du phénomène d’auto-alimentation verbale et opérale dont elle est l’objet. La validation de l’usage d’une telle métaphore suppose donc sa revivification et sa relève par le concept. Elle peut en effet être pensée, par opposition à la musicité, comme part nécessaire (et non présence élargie) de la musique. Elle est alors comprise comme principe d’animation silencieuse et siège du sens et de l’expressivité musicale. Ainsi, en tant que liant et Forme structurante, elle est apte à s’incarner dans d’autres matériaux et notamment le matériau pictural. Elle est reconnaissable dans ce matériau insonore, du point de vue de la production, par l’esthétique de l’Achevé-inachevé qu’elle met en place, et du point de vue de la réception, par l’expérience esthétique spécifique qu’elle provoque, allant vers une compréhension émotive toujours réajustée et infinie de l’œuvre picturale « musicale ».