Thèse soutenue

La Puissance, L’Acte, L’Entéléchie dans la Métaphysique Theta d’Aristote

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Auteur / Autrice : Jong Hwa Park
Direction : Michel Crubellier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 17/01/2012
Etablissement(s) : Lille 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Pierre-Marie Morel
Examinateurs / Examinatrices : Michel Crubellier, Pierre-Marie Morel, Sylvain Delcomminette, David Lefebvre

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail consiste à déterminer, en plusieurs sens, la puissance et l'acte dans la Métaphysique theta d'Aristote. Toutes les puissances relatives à la même forme sont sans exception des principes, elles sont appelées puissances relativement à une unique puissance première qui est principe de changement dans autre chose ou <dans la même> en tant qu'autre. En effet, il y a la puissance d'être affecté qui est, en cela même qui est affecté. La division du sens de la puissance indique le capable en tant que causes et états. Ce qui est puissant est quelque chose qui est puissant, à un certain moment et d'une certaine manière. Ce "puissant" porte sur une certaine manière, et le "en puissance", sur un certain moment. "En acte" se dit soit comme le mouvement relativement à la puissance, soit comme la substance relativement à une matière quelconque. Quelque chose est déjà en puissance, s'il n'y a aucun empêchement intérieur et extérieur pour le processus vers l'entéléchie, quand l'agent et le patient se rencontrent. ce qui est postérieur par la génération est antérieur par la forme et par la substance. La matière est en puissance parce qu'elle pourra aller vers sa forme. ; mais chaque fois que précisément elle est en acte, elle est dans sa forme. L'acte du bien est meilleur que la puissance. L'accomplissement et l'acte du mal sont nécessairement pires que la puissance. Sur tous les êtres qui sont ce qu'est précisément un être et en acte, on ne peut pas se tromper, mais on peut <seulement> les penser ou non. Quant à l'un, s'il est vrai qu'il est un être, il l'est de cette façon ; s'il ne l'est pas de cette façon, il n'est pas. Le vrai est de penser ces êtres.