Cinéma muet et représentations des États-Unis : La mythification et l'universalisation de l'espace américain
Auteur / Autrice : | Clémentine Tholas-Disset |
Direction : | Serge Ricard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 26/11/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche sur les mondes anglophones (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Marie Paquet-Deyris |
Examinateurs / Examinatrices : Serge Ricard, Anne-Marie Paquet-Deyris, Yves Carlet, Jean Kempf, Melvyn Stokes, Naomi Wulf |
Mots clés
Résumé
Au début du vingtième siècle, un nouveau média à la mesure de l’Amérique voit le jour : le cinéma. Forme d’expression visuelle nouvelle, divertissement populaire égalitaire, véhicule privilégié du modèle américain dans le pays et à l’étranger, le cinéma s’affirme, dès ses premières années d’existence, comme un acteur majeur de l’américanisation du monde. Un de ses thèmes de prédilections est l’espace américain, et par extension ses paysages, qui ravit et fascine les spectateurs d’un bout à l’autre de la planète. Les mises en scène du territoire national et de sa géographie spécifique sont complexes car elles intègrent des éléments réalistes et une dimension imaginaire. Cette représentation polymorphe des États-Unis permet de promouvoir les valeurs américaines dans une société internationale moderne, transformée par l’essor de l’urbanisation et de l’industrialisation. L’Amérique filmique, élaborée par l’industrie cinématographique des premières décennies, offre des repères à un spectateur quelque peu perdu dans le nouvel ordre du monde se dessinant alors.