La transmission du patrimoine culturel immatériel par le biais de la formation : étude comparative du mode de formation professionnelle des artisans de la céramique en Chine et en France
Auteur / Autrice : | Yixiong Du |
Direction : | Philippe Carré, Jean-Pierre Boutinet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 19/06/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en éducation et formation (Nanterre ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Véronique Journeau Alexandre |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Carré, Jean-Pierre Boutinet, Véronique Journeau Alexandre, Alain Kerlan, Emmanuel Lincot, Xiaohong Li | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Kerlan, Emmanuel Lincot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
De nos jours, la transmission du patrimoine culturel immatériel reste une problématique internationale qui touche à la fois la question de conservation de notre passé et la question actuelle du développement de l’économie créative. Cependant, cette transmission se réalise à travers de différents biais éducatifs, qui pourraient être formels ou non formels, qui pourraient viser à former les professionnels ou les amateurs. Cette présente thèse a choisi le patrimoine artisanal et sa transmission comme le sujet de recherche, avec une attention particulière portée sur les formations formelles et non formelles, qui sont considérées comme les dispositifs de transmission professionnelle du patrimoine artisanal, le chercheur s’est approché vers un terrain spécifique, celui de l’artisanat de la céramique et a mené une étude comparative sur les formations formelles et non formelles, organisées dans les deux sociétés contrastées dont celle de la Chine et celle de la France, qui transmettent cet artisanat. En analysant les discours de 28 céramistes dont 14 céramistes indépendants (7 Chinois et 7 Français) et 14 céramistes salariés (7 Chinois et 7 Français), cette thèse vise à faire comprendre quels sont actuellement les modes (formels et non formels) de formation professionnelle en artisanat de la céramique, les plus respectivement favorisés par les céramistes praticiens en Chine et en France. Des perspectives sont dégagées sur les similarités et les écarts dans les comportements et les routines des activités de transfert, d’appropriation des savoirs et des savoir-faire concernés et de création à partir des savoirs et des savoir-faire transmis de chacun des modes de formation, employés dans ces deux contextes sociaux dissemblables que sont ceux de la Chine et de la France.