Les verbes supports en français, anglais et éwé : une étude comparative
Auteur / Autrice : | Sewoenam Chachu |
Direction : | Amr Helmy Ibrahim |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance le 29/11/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Sens, texte, informatique, histoire (Paris ; 2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Claire Martinot |
Examinateurs / Examinatrices : Amr Helmy Ibrahim, Felix K. Ameka, James Essegbey | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Felix K. Ameka, James Essegbey |
Mots clés
Résumé
Les constructions à verbe support et les constructions à prédicat composé ont été longuement étudiées, mais de façon indépendante dans la linguistique française et anglo-saxonne. En se basant sur le courant du Lexique-Grammaire, cette thèse a visé de répondre à la lacune dans les langues africaines, des études sur des constructions similaires dans lesquelles le verbe est sémantiquement vague et dont la force prédicative repose principalement sur nom. Cette thèse comprend aussi une étude comparative entre les langues des familles différentes pour valider la notion d’universalité de ce type de verbes qui sont dénommés les verbes supports dans le courant dont nous nous basons. En effet notre recherche à démontré que les verbes délexicalisés et désemantisés actualisent des nominaux gérondifs prédicatifs dans la langue éwé, une langue Kwa de la famille Nigéro-congolaise pour laquelle il n’existait pas d’études préalables à ce sujet. D’ailleurs, une étude comparative nous a aussi révélé que les constructions à verbe support en français partagent certaines propriétés syntaxico-sémantiques avec des constructions à prédicat composé en anglais et des constructions à nominal gérondif en éwé telles que la réduction du verbe support et sa reconstructibilité par le biais d’une proposition relative. Les trois langues ont aussi partagé la propriété de certains verbes actualisateurs fonctionnant comme des agents de nominalisation. Cependant, il existe aussi des différences au niveau des constructions. L’une des différences est le fait que la détermination du nom joue un rôle important dans les constructions à verbe support en français et les constructions à prédicat composé en anglais alors que la détermination n’est pas un enjeu important dans la construction à nominal gérondif. D’autres différences qui sont ressorties de notre thèse étaient les différences dans le nombre et la fréquence des constructions à verbe support dans les trois langues ainsi que les différences dans les relations d’interdépendance des éléments différents des constructions étudiées dans les trois langues. En général, l’anglais et le français semblaient très proches et il y avait peu des distinctions syntaxico-sémantiques. Par contre, l’éwé montrait plus de différences – ce qui est un argument en faveur de l’existence de grammaires locales différenciées selon les langues comme le suggère le cadre du Lexique-Grammaire.Cependant, il existe aussi des différences au niveau des constructions. L’une des différences est le fait que la détermination joue un rôle important dans les constructions à verbe support en anglais et en français alors que la détermination n’est pas un enjeu important dans la construction à support en éwé. D’autres différences qui sont ressorties de notre thèse étaient les différences dans le nombre et la fréquence des constructions à verbe support dans les trois langues ainsi que les différences dans les relations d’interdépendance des éléments différents des CVS dans les trois langues. En général, l’anglais et le français semblaient très proches et il y avait peu des distinctions syntaxico-sémantiques. Par contre, l’éwé montrait plus de différences – ce qui est un argument en faveur de l’existence de grammaires locales différenciées selon les langues comme le suggère le cadre du Lexique-Grammaire.