Profil de sonorité et traitement de la syllabe chez l'apprenti-lecteur
Auteur / Autrice : | Bruno De Cara |
Direction : | Jean-Émile Gombert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Etude de l'Apprentissage et du Développement (LEAD) (Dijon ; 1989-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Fayol |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Émile Gombert, Pascale Colé, Usha Goswami | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jonathan Grainger, Michèle Kail |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
D'un point de vue linguistique, une hiérarchie de sonorité a été décrite en référence au degré d'ouverture du chenal aérien. Selon cette échelle, les voyelles sont les sons les plus ouverts, suivies dans un ordre décroissant par les consonnes liquides, nasales, fricatives et plosives (obstruction complète du chenal aérien). La syllabe peut être définie comme un noyau vocalique (qui représente un pic de sonorité) éventuellement encadré par des suites consonantiques (progressivement décroissantes en sonorité). Trois séries d'expériences ont été conduites afin d'examiner les implications psychologiques de l'échelle de sonorité. Les résultats ont montré que le contraste de sonorité entre attaque et rime a facilité le traitement de la syllabe. En revanche, le contraste de sonorité entre noyau et coda a réduit la cohésion de la rime et inhibe son utilisation comme unité de traitement. Ces résultats sont en accord avec un certain nombre d'observations inter-langues selon lesquelles le profil de sonorité de la syllabe préférée (d'un point de vue phonotactique) croit de façon maximale au début et décroit de façon minimale à la fin.