Auteur / Autrice : | Hye Min Lee |
Direction : | Rémy Rieffel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 08/01/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Justine Guichard, Jean-Baptiste Legavre |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Hubé, Marie-Christine Lipani Vaissade |
Résumé
La destitution de la 18ème Présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, le 10 mars 2017 est un évènement majeur de l’histoire politique coréenne, notamment en raison de l’ampleur de la mobilisation des citoyens (les « manifestations des bougies » ont réuni, de fin octobre à mars 2017 un total de 16,6 millions de personnes). Les médias ont été à l’origine de cette contestation en révélant les actes de fraude et d’abus de pouvoir commis par l’ancienne Présidente. Ils ont ainsi contribué à protéger le système démocratique, ce qui démontre une corrélation forte entre la démocratie et les médias. Face à cette relation importante entre la politique et les médias, se pose la question suivante : le développement de la démocratie s'accompagne-t-il de changements dans le traitement médiatique ? Pour répondre à cette question, nous avons analysé le traitement médiatique des élections présidentielles sud-coréennes de 2012 et 2017 et vérifié s’il y a bien des différences de traitement médiatique entre ces deux élections présidentielles et, le cas échéant, de quelle manière le traitement médiatique a évolué. Cette étude sera composée de deux parties : I. Une analyse du traitement médiatique des candidats dans laquelle nous avons analysé les articles mentionnant les candidats et comparé les différences de traitement médiatique entre eux et entre les deux élections. II. Une analyse de la répartition entre le jeu et les enjeux dans laquelle nous avons analysé les articles selon leur catégorie, les articles consacrés aux programmes des candidats ainsi que les articles consacrés au « fact checking ».