Thèse de doctorat en Sciences économiques
Sous la direction de Bertrand Laporte.
Thèses en préparation à Clermont-Ferrand 1 , dans le cadre de Ecole doctorale des sciences économiques, juridiques, politiques et de gestion (Clermont-Ferrand) depuis le 18-12-2012 .
La crise économique et financière a eu des répercussions négatives sur l’ensemble des pays africains. Ce constat est valable aussi bien pour la crise alimentaire que pour la crise énergétique qui l’ont précédée et/ou ponctuée. En effet, pour l’essentiel, les taux de croissance des pays africains ont connu des baisses sensibles remettant ainsi en cause les progrès enregistrés depuis le début des années 2000. A ce repli économique s’ajoutent la baisse des transferts de fonds des migrants et celle de l’aide publique au développement. Par ailleurs, il existe toujours des risques de choc entretenus par la probabilité d’une hausse des prix des denrées de première nécessité ou du baril du pétrole. Ainsi, il est apparu urgent de rechercher des solutions de sortie de crise afin de permettre aux pays africains de retrouver un sentier de croissance économique plus viable. Mais au-delà de la relance de l’activité économique, il semble utile d’aider ces pays à se forger une certaine aptitude à faire face aux chocs (résilience) en vue de minimiser leur risque de vulnérabilité. En considération de ce qui précède, l’objectif général de la présente recherche est de mettre en exergue le rôle central et majeur que la fiscalité, à travers des réformes appropriées, devrait jouer dans le processus de développement économique et social des pays africains exposés à des chocs récurrents. De façon corrélative, cela revient à essayer de replacer l’Etat au début et à la fin du processus de développement économique et social. En effet, pendant longtemps, notamment depuis le début des années 1980 avec les programmes d’ajustement structurels, certaines théories ont suggéré de laisser le marché faire (privatisation), estimant que le secteur privé était plus performant que le secteur public. D’autres théories, par contre, ont recommandé de s’appuyer sur l’aide extérieure pour accompagner l’Afrique dans la conduite de ses politiques de développement et dans les périodes crise. En définitive, et de façon plus spécifique, l’objectif de la recherche consiste à montrer combien il est urgent d’améliorer la mobilisation des ressources publiques propres via la mise en œuvre de réformes fiscales adéquates, en vue de financer l’offre de biens et services publics pour le développement et de se prémunir contre les chocs et leur corollaire, la vulnérabilité.
Pas de résumé disponible.