Projection, justification et description dans l'oeuvre de Nelson Goodman
Auteur / Autrice : | Quentin Kammer |
Direction : | Emmanuel Bermon, Jean-Philippe Narboux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 14/09/2018 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences, Philosophie, Humanités (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Livet |
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Bermon, Jean-Philippe Narboux, Catherine Z. Elgin, Jacques Morizot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Livet, Catherine Z. Elgin |
Mots clés
Résumé
Cette thèse de doctorat étudie la façon dont Nelson Goodman comprend la correction d’une projection, c’est-à-dire du passage d’un certain ensemble d’items à un ensemble plus large. Une projection est justifiée par sa conformité avec des règles générales de projections et ces règles sont justifiées par leur conformité avec des projections que nous tenons pour valides. Il suffit de décrire pour justifier : une règle est justifiée si elle peut compter comme une description des projections admises. Cette injonction à seulement décrire soulève un dilemme. Si une règle est un standard de la correction de ses cas d’application, comment peut-elle être justifiée par sa seule adéquation descriptive à l’égard de ses cas d’applications ? Si la règle n’est justifiée par rien d’autre, en quoi se distingue-t-elle d’une description de nos comportements réguliers ? Notre objet est de montrer comment Goodman pourrait surmonter ce dilemme.