Auteur / Autrice : | Christian Osorio |
Direction : | Matthieu Arnold |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théologie protestante |
Date : | Soutenance le 20/10/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Théologie et sciences religieuses (Strasbourg ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Théologie protestante (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Annie Noblesse-Rocher |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Martin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilbert Dahan, Matthias Morgenstern |
Mots clés
Résumé
La thèse propose une étude de presse classique portant sur la manière dont trois revues réformées (ETR, Rr, RHPR) ont analysé le judaïsme au cours des années 1962-2012 et qui permet de comprendre comment le monde protestant s'est situé par rapport aux débats sur la Shoah et sur la place du judaïsme dans l'actualité et dans l'histoire. Au cœur de la thèse se déploie le thème "Un partage de maux et des mots partagés" et différentes thématiques sont explorées qui vont des origines du christianisme dans ses liens avec le judaïsme dont il est issu, à la résistance à l'antisémitisme au temps de l'occupation nazie en France, en passant par la figure de Spinoza, la question ecclésiologique de l'autorité et du centralisme, la catégorie du "déicide", etc. L'analyse des articles et des recensions révèle comment s'est construite une forme "d'affinité élective" entre le judaïsme et le protestantisme français, selon le terme de Patrick Cabanel. On y distingue une commune situation de minorité, l'expérience partagée des persécutions, l'analogie des constructions "ecclésiologiques" face au centralisme du catholicisme majoritaire en France, la place de la mémoire dans la constitution de l'identité collective.