Projet de thèse en Musique et musicologie
Sous la direction de Catherine Rudent.
Thèses en préparation à Sorbonne université , dans le cadre de École doctorale Concepts et langages (Paris) depuis le 30-11-2011 .
La musique, quelle soit savante ou populaire, se construit et vit au travers des interactions entre les différents genres musicaux qui la composent, et les différentes cultures qui la croisent. Elle est également -en paraphrasant Kandinsky-, « l’enfant de son temps », et évolue selon les ères culturelles. Le rock progressif, un genre musical né dans les années 1960, revendique ainsi une rupture avec les genres musicaux populaires qui le précèdent, et aspire à la reconnaissance d’une certaine respectabilité, mise à mal par certains artistes de pop music. Ce genre musical se distingue du rock et de la pop par une volonté de « briser les frontières » et les diktats imposés par la pop music. Le terme même « progressif » implique une idée de « progrès », d’ « expérimentation ». Dans l’espoir de légitimer ce genre musical culturellement, de nombreux artistes vont délibérément s’inspirer de la musique savante occidentale dans leurs créations. Cette étude se donne pour objectif de mettre en exergue l’influence de la musique savante occidentale dans le rock progressif à travers un corpus d’œuvres bien défini. La réciprocité des influences sera également considérée. Prenant en considération l’idée de « progrès » et d’ « expérimentation » inhérente au rock progressif, ainsi que cette volonté de « briser les frontières », cette étude ne se limitera pas à une seule aire géographique et aux années 1960 et 1970, et pourra donc inclure dans son corpus des artistes tels que Radiohead, Muse ou encore Frank Zappa.
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