Projet de thèse en Histoire de l'art
Sous la direction de Jean-François Pinchon.
Thèses en préparation à Montpellier 3 depuis le 17-10-2006 .
Au début des années 1990, aux états-unis, une nouvelle génération d'artistes commencèrent leurs carrières influencés par des cultures issues de la pratique du surf, du skateboard, du hip-hop, du punk et du graffiti, ils ont commencé à créer un art qui reflétait leur mode de vie, un art né dans la rue, un art urbain. la plupart de ces artistes n'ont aucune formation artistique, ni aucune connaissance en histoire de l'art. ils sont presque tous autodidactes, et le terme <<d.i.y.>> (do it yourself) est fréquemment employé pour qualifier leur production, car ils pratiquent un art-intellectuel, où l'expérience prime sur l'apprentissage théorique. ce mouvement ne se qualifie pas par un type de production particulier, mais plutôt par l'état d'esprit de ces artistes qui est fait de rébellion et d'indépendance. les racines de ce mouvement des beautiful losers se retrouvent depuis les années 1970 dans les oeuvres de andy warhol, jean-michel basquiat, keith harrign, raymond pettibon et larry clark. comment ce mouvement s'inscrit-il dans l'histoire de l'art américain et anglo-saxon ? existe-t-il des caractéristiques stylistiques autour desquelles réunir ces artistes ? quelles sont les influences de ce mouvement à part la rue ? quel est l'avenir de ce mouvement maintenant qu'il est reconnu par les institutions artistiques ?
Pas de résumé disponible.