Marques et marges du futur en français

par Françoise Le Bris (Quemere)

Projet de thèse en Sciences du langage

Sous la direction de Olivier Soutet.

Thèses en préparation à Sorbonne université , dans le cadre de École doctorale Concepts et langages (Paris) depuis le 13-07-2010 .


  • Résumé

    Le futur dispose de moyens d'expression moins nombreux que le passé ; parfois explicites, si on en juge par les querelles à propos du classement du conditionnel. il n'est envisagé que par projection, ou prédiction et ses marques formelles sont forcément liées à l'aspect et à la modalité. certaines sont grammaticalisées, (périphrases verbales), certaines augmentées de marqueurs spécifiques(adverbes), d'autres transgressées, ce qui note une évolution de la langue, (emplois de la conjonction si avec le conditionnel). par ailleurs, le subjonctif, requis par la règle de la concordance des temps en concessive, peut entrer en concurrence avec le conditionnel pour traduire le futur, ce dont nous avons traité dans notre mémoire de master ii, et l'imparfait du subjonctif, malgré sa valeur prospective, (au sens guillaumien), n'est plus employé qu'à l'écrit. d'autres, même si elles n'y sont pas dédiées, peuvent exprimer le futur : emplois du présent ou des temps réservés au passé, formes nominales. au-delà de ces marques le sens est donné par le contexte lui-même, le genre du texte intervient : récit, discours indirect libre, prophéties,... la variété des expressions du futur relève de la difficulté à concevoir l'avenir. modalités et grammaticalisation sont le fait du sujet psychologique, et par là, la réalité notionnelle fait pendant à la notion philosophique du temps. ce sont ces réalités du futur et leurs représentations que nous nous proposons d'examiner.


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