Pouvoir politique et société dans le constitutionnalisme italien contemporain. Contribution à la théorie de l'immutabilité du droit constitutionnel

par Marion Polidori

Thèse de doctorat en Droit public

Sous la direction de Stephane Pierre-caps et de Enrico Grosso.

Thèses en préparation à l'Université de Lorraine en cotutelle avec l'Université de Turin en Italie , dans le cadre de Ecole Doctorale des Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion depuis le 19-10-2009 .


  • Résumé

    La constitution italienne du 27 décembre 1947 a deux principales caractéristiques : elle est le fruit d'un consensus de toutes les forces ayant combattu le fascisme et elle vise à éviter par tout moyen que le passé ne se répète, d'une part grâce à une reconnaissance des droits et libertés aussi développée que possible, d'autre part en instrumentalisant la séparation des pouvoirs afin d'encadrer au maximum le pouvoir exécutif. aujourd'hui, pourtant, le président du conseil des ministres détient entre ses mains une concentration excessive de pouvoirs. il s'agit donc de s'interroger sur cette captation de pouvoirs et ses conséquences sur la reconnaissance des droits par la constitution, notamment au regard de l'article 16 de la ddhc. dès lors, on peut se demander si l'italie exprime bien, dans sa configuration actuelle, le fait que le constitutionnalisme, produit de la philosophie politique libérale, exprime l'être singulier d'un peuple qui se donne des institutions en vue de la conservation des droits et libertés individuels ? ce sujet conduit donc à étudier le droit constitutionnel du point de vue du droit constitutionnel politique, c'est-à-dire relatif au statut du pouvoir et de ses organes, mais également civique et démotique.


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