Auteur / Autrice : | Carmen Ochea |
Direction : | Jean-Bernard Paturet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Inscription en doctorat le 05/11/2006 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Résumé
Ce travail part d'un noyau de questions : quelles relations entre les conflits, les identifications et les processus psychotisants et névrotisants du sujet et le développement de la société ? y-a-t-il des maladies spécifiques à une civilisation donnée ? : la paranoïa et la schizophrénie pour la société bureaucratique, la névrose caractérielle et narcissique pour notre société en crise ? depuis freud on n'a pas cessé de poser cette question... peut-on dire qu'aujourd'hui on voit surtout des névroses d'identité ? toute névrose et psychose représentent-elles une renonciation à l'identité ? ou un déguisement de la véritable identité ? ainsi les grandes crises de l'ordre établi que le monde occidental subit depuis un siècle, touchent le sens de l'identité du sujet : chaque nouvelle crise représente une solution de continuité de son identité à travers le temps. l'identité exprime sa cohérence par l'espace, le temps, le socius, autrement dit par le corps, les temporalités, les institutions et le langage, chaque dimension traversant les autres, tout en étant complémentaires : le corps est un imaginaire culturel, il occupe un lieu dans l'espace et il est lui-même espace, réel et imaginaire à la fois, il est aussi un <<lieu psychique>>, un construit social, une institution. cette institution et toutes les autres aboutissent à un renforcement de l'aliénation du sujet. ainsi, le sujet de l'inconscient est le nom d'une relation abstraite entre un signifiant et un ensemble des signifiants (lacan).