Projet de thèse en Sciences économiques
Sous la direction de Carlos Quenan.
Thèses en préparation à Paris 3 , dans le cadre de École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....) , en partenariat avec Centre de recherche et de documentation sur les Amériques (equipe de recherche) depuis le 10-12-2009 .
Résumé Notre thèse a pour but principal d’étudier un éventuel lien de causalité entre la fixité du taux de change et le déclenchement des crises monétaires dans les pays émergents. La vulnérabilité de ces derniers et la rigidité de la première laissent présager une cohabitation assez difficile, voire insoutenable, sur le long terme. Les crises monétaires de ces dernières décennies rendent bien compte de cette réalité. Pour ce faire, nous avons choisi un échantillon composé de cinq pays émergents ayant adopté un régime de change fixe à savoir : l’Argentine, la Bulgarie et les pays Baltes. Dans un premier temps, nous avons essayé d'expliquer théoriquement, puis empiriquement à travers une modélisation, les différentes crises monétaires qui ont frappé ces pays. Dans un second temps, nous avons effectué une étude comparative à l’aide d’une estimation Probit en données de panel avec les variables « poolées » du modèle dans le but de dégager des éventuelles ressemblances et/ou dissemblances entre les pays composant l’échantillon. Notre étude nous a permis de mettre en avant quelques conclusions importantes telles que : la fixité du taux de change n’est pas la cause principale du déclenchement des crises monétaires dans ces pays émergents. Par conséquent, nous pouvons conclure que ces derniers n’ont pas vraiment un profil économique commun faisant d’eux des victimes potentielles d’attaques spéculatives. Au-delà de ces conclusions notre recherche nous a permis de mettre en lumière d’autres causes de vulnérabilité aux crises monétaires telles que : l’existence d’un prêteur en dernier ressort, l’appartenance à une union monétaire ou encore l’importance du rôle des agences de notation dans le déclenchement des crises monétaires dans les pays émergents.
Monetary crisis in developing countries in the 2000s, similarities and differences, a comparative analysis of Argentina, Bulgaria and the Baltic States.
Abstract: The main purpose of our thesis is to study a possible cause-effect link of a fix peg between moneys and the triggering of monetary crisis in emerging countries. The vulnerability of these nations and the rigidity of the rate would lead us to expect at least athough not to say an impossible coexistence on a long term. The monetary crisis of these last decades reflects well this reality. To confirm this assumption, we chose a collection of five emerging countries which have adopted a system of fixed exchange rates: Argentina, Bulgaria and the Baltic countries. Firstly, we explained theoretically and through modeling various crisis that have hit these countries. We performed afterwards a comparative study using a probit estimate panel data which allowed us to identify similarities and discrepancies between these different chosen countries. Our study allowed us to highlight some important conclusions, one of which is that as the fixed exchange rate is not the main cause of the outbreak of crisis in these countries. Moreover not having a real common economic profile make them potential victims of speculative attacks. Beyond these conclusions, our research allowed us to focus on other causes such as the presence or absence a money lender of last resort, a membership in a monetary union or the importance of the role of rating agencies in prompting currency crisis in emerging countries.