Projet de thèse en Études nord-américaines
Sous la direction de Claude Chastagner et de Serge Bourjea.
Thèses en préparation à Montpellier 3 depuis le 09-11-2006 .
Il a semblé commode de réduire le phénomène <<rock>> à un élément de contre-culture et de lui faire dire une courte messe quand il fut, apparemment, récupéré par la culture de masse. dans cette perspective, la réception du rock ressemble fort à celle du baroque autrefois. en effet, ces deux formes d'art furent victimes des mêmes restrictions : chronologie, génériques, psychologiques et stylistiques. ainsi, après avoir longtemps remisé l'éternel adversaire du conformisme entre le xviième et le xviiième siècle, on voudrait que le rock soit né avec elvis presley et enterré avec les sex pistols ou, pour les plus téméraires, avec kurt cobain. tel le baroque jadis cantonné à l'architecture, voire aux arts plastiques, nous n'aurions là qu'une musique proche du boucan dans ce funérarium classique où l'on serrait déjà le jazz. tous deux furent associés au pathologique, au monstrueux et au mauvais goût, ce siècle, refusant également de sortir drogue, sexe et autres plaisirs de la liste noire. tous deux furent qualifiés de dégénérescence, hier par rapport au classicisme, aujourd'hui par rapport au blues, au r&b, au swing et à la country. erreurs communes : baroque et rock ne relèvent pas de questions de style ni de genre mais d'une attitude existentielle et d'un état d'esprit /...
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