Thèse de doctorat en Psychologie
Sous la direction de Pascale Molinier.
Thèses en préparation à Paris 13 , dans le cadre de Ecole doctorale erasme depuis le 19-11-2010 .
Le travail dans cette thèse s’articule autour de deux points essentiels: - L'analyse du phénomène du chômage, d'une part; - et les incidences de ce phénomène sur la psychologie du chômeur, se traduisant par plusieurs effets dont principalement la dépression, d'autre part. Il importe alors, pour commencer, de bien définir les mots-clefs de l'étude, en commençant par le mot " chômeur". Le chercheur d'emploi doit en premier lieu être capable d'exercer le travail pour lequel il postule, il doit avoir l'âge et la forme convenables. Il devrait également avoir la disponibilité immédiate. Tous ces indices sont assurés pratiquement par la (les) demande(s) d'emploi qu'il a présenté(s). Le deuxième axe de l'étude va porter sur l'analyse des retombées psychologiques du chômage, il sera question dans cette étude de mettre notamment en lumière l'état de dépression que cause le phénomène du chômage. Donc, le deuxième mot-clef de notre étude est "dépression". Nous ne pouvons pas mettre cette relation en examen sans faire référence à l'entourage des demandeurs d'emploi. Le milieu social joue un rôle considérable dans la motivation et la réinsertion des chômeurs dans le domaine professionnel. Notre échantillon est constitué par des chômeurs de la société syrienne, notre société d'origine. Ainsi, les questions qui vont intéresser notre recherche tentent d'embrasser plusieurs aspects du phénomène du chômage et ses incidences psychiques sur les chômeurs et les chômeuses. Nous pourrons formuler les questions problématiques de notre recherche sous la forme suivante : • Le chômage touche-t-il les femmes plus que les hommes, ou vice-versa, ou n'existe-t-il pas de différence significative à faire au niveau du sexe ? • La question de la durée joue-t-elle un rôle apparent dans la possibilité de la survenue de dépression chez les chômeurs, ou n'existe-t-il pas de différence significative à faire au niveau du temps ? • Les chômeurs âgés (de plus de quarante ans) sont-ils plus protégés contre la dépression que les chômeurs moins âgés, ou n'existe-t-il pas de significative à faire au niveau l’âge ? Lieu : en Syrie à Lattaquié ; notre échantillon est composé de 100 personnes.
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