Thèse en cours

Anticiper, comprendre et analyser les pathologies complexes et émergentes des chênes
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Auteur / Autrice : Lisa Eichenlaub
Direction : Cécile Robin
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences agronomiques et forestières
Date : Inscription en doctorat le 11/10/2021
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et Environnements
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : BIOGECO - BIOdiversité, Gènes & Communautés
Equipe de recherche : GEMFor - Génétique et Écologie des Maladies de la FORêt

Résumé

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Le chêne est sujet à de nombreux dépérissements sur tout le territoire français depuis le début du XXème siècle. Au Royaume-Uni, les chênes sont touchés par des dépérissements rapides (Acute Oak Decline – AOD) associés à la présence de nécroses corticales. Des facteurs biotiques (présence de bactéries et d'agriles) et abiotiques (sécheresse) participeraient à ce dépérissement. En France, des dépérissements similaires sont observés et un axe de la thèse a comme objectif d'en préciser l'étiologie. Certains agents pathogènes racinaires du chêne (Phytophthora spp., Armillaria spp. Collybia fusipes) sont connus pour participer à un dépérissement chronique (comme facteurs prédisposant, déclenchant ou aggravant). La deuxième partie du projet vise à étudier le rôle du microbiote du sol (composition et interaction avec l'hôte) dans ces dépérissements. Par ailleurs, un enjeu majeur pour nos forêts est la régénération. Ainsi, l'étude de la vulnérabilité de jeunes chênes (1 an) soumis à un cortège de parasites est une problématique importante pour le futur des forêts. Enfin, anticiper l'émergence et le développement de nouvelles maladies nécessite des méthodes de surveillance efficaces (par exemple pour le flétrissement américain du chêne). L'élaboration d'un outil de diagnostic visuel constitue une aide intéressante pour la surveillance des attaques de bioagresseurs.