Impacts direct et indirect du changement climatique sur des petites zones humides en milieu semi-aride
Auteur / Autrice : | Alexis Roy |
Direction : | Florence Hulot |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Écologie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du Végétal : du gène à l'écosystème |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Écologie, systématique et évolution (Orsay, Essonne ; 2002-....) |
Equipe de recherche : Ecophysiologie Végétale | |
référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Résumé
Les zones humides sont des écosystèmes en régression à l'échelle de la planète alors qu'elles rendent de nombreux services écosystémiques et qu'elles présentent une biodiversité élevée. Le changement climatique impacte les zones humides par des modifications directes et indirectes des processus propres de ces systèmes (hydropériode, cycles du carbone et de l'azote, etc.). Cependant l'amplitude de ces effets dépend des conditions locales et de l'altération des zones humides, le changement climatique agissant en interaction avec les autres menaces Dans le Parc National de Hwange, Zimbabwe, des zones humides se trouvent à l'état naturel et d'autres ont été modifiées en les alimentant par de l'eau pompée dans la nappe phréatique pour maintenir la ressource en eau pour la faune sauvage durant la saison sèche. Ces deux types de zones subissent les effets directs et indirects du changement climatique. Notamment, la faune sauvage qui fréquente les zones humides en saison sèche les piétine et dépose de la matière organique et des nutriments sous forme de fécès et urine. L'objectif de la thèse est d'évaluer les effets du changement climatique sur l'hydropériode des zones humides du Parc National de Hwange, Zimbabwe, sur la flore et la faune associées à ces milieux ainsi que de cycles du carbone et de l'azote en tenant compte des effets directs liés à la température et la pluviométrie et des effets indirects dus aux apports de matière organiques et nutriments liés à l'augmentation de la fréquentation des zones humides par la méga-faune.