Le développement d'un réseau de radiotélédiffusion franco-anglais des années 1950 aux années 1990 : les tours hertziennes, entre le désir de monumentalisation et le besoin d'un rationalisme technique
Auteur / Autrice : | Marc-allan Wery |
Direction : | Richard Klein |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Architecture, arts appliqués, arts plastiques, arts du spectacle, épistémologie des enseignements artistiques, esthétique, musicologie, musique, sciences de l'art - ARCHI |
Date : | Inscription en doctorat le 01/11/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) en cotutelle avec Université du Kent |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Conception Territoire Histoire matérialité |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l'europe est dévastée, s'il faut reconstruire ce qui a été détruit durant les bombardements, ce sera également l'opportunité d'équiper le territoire de nouvelles infrastructures. La technologie du faisceau-hertzien, mise au point dans les années 1940 va connaître une application à l'échelle européenne dans le développement d'un réseau de hautes tours maillant le territoires afin d'établir des lignes de télé-communication aériennes par ondes hertziennes. Ce nouveau réseau va permettre d'accompagner le développement de la radio, du téléphone et de la télévision durant toute la seconde partie du XXe siècle. Cette thèse se penche plus particulièrement sur le contexte franco-britannique et propose une étude comparée entre le développement du réseau et les choix architecturaux des deux côtés de la Manche mais également de l'un vers l'autre. Le sujet traite autant de questions architecturales que d'ingénierie, de technique, de technologie, de géographie, d'économie ou encore de politique. S'il est important de se pencher sur la question des tours hertziennes, c'est parce qu'au tournant des années 2000, la technologie devenue obsolète a rendu ces tours inutiles ; pourtant, elles constituent toujours des repères dans nos quotidiens. Avec le temps qui passe et les emplacements stratégiques qu'elles occupent, beaucoup sont en danger, établir leur histoire permettra de faire un premier pas vers la reconnaissance puis la protection de ces témoins d'une modernité invisible que sont les tours hertziennes.