Thèse en cours

Autour de la notion d’ivoirité Participation de quelques écrivains à la crise politique de Côte d’Ivoire.

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 08/12/2014. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Emmanuelle Eymard
Direction : Xavier Garnier
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Littératures et civilisations comparées
Date : Inscription en doctorat le 06/11/2008
Soutenance le 08/12/2014
Etablissement(s) : Paris 13
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale erasme

Résumé

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La littérature de Côte d’Ivoire s’est écrite au regard de la situation sociopolitique du pays, notamment durant les années 80, tandis que le monde intellectuel et universitaire s’attachait à défendre les ressources des patrimoines locaux et, dans le même temps, à élaborer un contre-discours politique au pouvoir d’Houhouët-Boigny. Ces thématiques sont réinvesties dans les textes de Jean-Marie Adiaffi et Bernard Zadi Zaourou, tandis qu’ils y promeuvent une idéalité politique à la mesure de leurs prises de position publiques. Leurs écritures se veulent utiles, promptes à infléchir le devenir de la nation ivoirienne cependant qu’elles posent les germes d’une pensée doctrinaire. Appuyée sur une enquête de terrain, cette étude se propose de montrer les liens entretenus entre champ politique, microcosme et discours littéraires afin de comprendre quelle a pu être la responsabilité des écrivains dans la montée du nationalisme, et de son corollaire conceptuel, l’ivoirité. Ma recherche se fonde sur l’hypothèse selon laquelle cette littérature a favorisé l’émergence d’un imaginaire problématique, entre nationalisme, communisme et ethnicisme. Selon une approche interdisciplinaire, cette recherche procédera à l’analyse des institutions de la littérature, de la trajectoire des écrivains au sein du champ politique, en questionnant un corpus d’oeuvres didiga et n’zassa.