Efficacité énergétique des systèmes de transports urbains en IDF : jusqu’à quelle valeur densifier ?

Energy efficiency of the urban transport in Paris and the surrounding area : up to what value densify ?

• Auteur / Autrice : Michel Lamboley
• Direction : Olivier Bonin
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Transport
• Date : Soutenance le 05/09/2023
• Etablissement(s) : Université Gustave Eiffel
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Ville, mobilité, transport (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) - Laboratoire Ville, mobilité, transport (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne)
• Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Nicolas
• Jury : Examinateurs / Examinatrices : Olivier Bonin, Laurent Chapelon, Elodie Castex, Liu Liu
• Jury : Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Chapelon

Mots clés

Mots clés contrôlés

Métros

Transports routiers

Politique des transports urbains

Économies d'énergie

Mots clés libres

Efficacité énergétique

Densité

Réseau

Energy efficiency

Density

Network

Résumé

Nous travaillons sur une limite de densité avec la construction d’un modèle d’évaluation de la densification à proximité des stations, pour mettre en œuvre une ligne de métro efficace énergétiquement vis à vis de la voiture (VP). Nous vérifions en premier si le TC (Transport en Commun) est plus efficace que la voiture dans le temps selon un découpage en couronnes concentriques de la région IDF. Deux éléments composent l’efficacité énergétique du voyageur. La consommation spécifique et le taux de remplissage. Le premier élément dépend du progrès technique, le second du trafic. Selon ces deux variables nous examinons l’évolution des efficacités du TC et de la voiture et nuançons selon les espaces et les jours l’assertion de plus grande efficacité du TC vis-à-vis de la VP. Néanmoins, un voyageur n’est pas un habitant. Aussi il nous faut déterminer comment cette évolution des efficacités énergétiques des voyageurs a modifié celle des habitants ce qui invite à mettre en œuvre une méthode multi-échelle de mesure de l’efficacité énergétique du déplacement, intégrant les parts modales et les portées, à partir des mesures de mobilités des enquêtes globales transport. Nous montrons une variation de l’efficacité énergétique du déplacement selon un découpage territorial administratif de l’Enquête Globale Transport (les secteurs EGT). Nous étudions alors si la forme urbaine modifie l’efficacité énergétique. Nous observons que la hausse de l’efficacité énergétique des milieux denses en région IDF dépend des parts modales. Néanmoins, ce n’est pas la densité qui explique cette hausse mais la concentration d’activité au travers de sa relation avec la différence des temps de transport des modes motorisés. L’absence de lien entre densités et parts modales interroge alors la pertinence de la densification à proximité des stations de TC pour augmenter le trafic. Nous faisons alors l’hypothèse d’une relation entre trafic et concentration d’habitants pour une part modale donnée. Ensuite, nous construisons notre modèle en lien avec l’aménagement actuel du territoire en IDF et au besoin de densification auprès des gares. Nous définissons un potentiel de densité à partir de l’efficacité énergétique de voyageurs des lignes du réseau ferré au parisien. Nous déterminons alors des valeurs de l’indicateur

We are working on a density limit with the construction of a densification evaluation model near the stations to implement an energy efficient metro line with respect to the car (VP). We first check if the TC (Public Transport) is more efficient than the car in time according to a concentric cutting of the IDF region Specific consumption and fill rate. The first element depends on technical progress the second of traffic. According to these two variables we examine the evolution of the efficiencies of the TC and the Car and cloud according to the spaces and the days the assertion of greater effectiveness of the TC vis-à-vis the VP. Nevertheless, a traveller is not a resident. We must therefore determine how this change in passenger energy efficiency has changed that of the inhabitants, which calls for the implementation of a multi-scale method for measuring the energy efficiency of travel, integrating modal shares and ranges, from the mobility measures of the global Transport surveys. We show a variation in the energy efficiency of displacement according to an administrative territorial division of the Global Transport Survey (the EGT sectors). We then study whether the urban form changes energy efficiency. We observe that increasing the energy efficiency of dense environments in IDF regions depends on modal shares. Nevertheless, it is not the density that explains this increase but the concentration of activity through its relationship with the difference in transport times of the motorized modes. The absence of a link between density and modal shares thus questions the relevance of densification in the vicinity of TC stations to increase traffic. We then assume a relationship between traffic and concentration of inhabitants for a given modal share. Then we build our model in line with the current land use planning in IDF and the need for densification at stations. We define a density potential based on the energy efficiency of passengers on the lines of the rail network in Paris. We then determine values for the indicator