Thèse soutenue

Toxicité des particules atmosphériques issues de zones urbano-industrielles et portuaires et impact sur la transition épithélio-mésenchymateuse des cellules pulmonaires

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Auteur / Autrice : Margaux Cochard
Direction : Frédéric LedouxYann Landkocz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, Médecine, Santé. Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie.
Date : Soutenance le 27/03/2023
Etablissement(s) : Littoral
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de chimie environnementale et interactions sur le vivant - Unité de Chimie Environnementale et Interactions sur le Vivant / UCEIV
Financeur : Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (France) - Hauts-de-France. Conseil régional
Jury : Président / Présidente : Myriam Polette
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Pons, Armelle Baeza-Squiban, Maurizio Gualtieri
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Pons, Armelle Baeza-Squiban

Résumé

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Les particules fines atmosphériques (PM₂.₅) sont classées depuis dix ans comme cancérogène de groupe I pour l'Homme. Elles sont connues pour avoir une composition variée, dépendant de leurs origines, et pour se déposer dans l'appareil respiratoire jusqu'au niveau alvéolaire. L'exposition à ces composés a été associée à plusieurs maladies telles que l'asthme, la BPCO et la progression du cancer au stade métastatique. Toutes ces pathologies sont en relation avec le mécanisme de transition épithélio-mésenchymateuse (TEM). Ces pourquoi des PM₂.₅ issues de 4 influences différentes : maritime, industrielle, urbaine et du trafic routier ; ont été caractérisées. Deux modèles cellulaires pulmonaires : A549 et BEAS-2B, ont été exposées aux PM₂.₅ sous forme d'extraits hydrosolubles et organiques. Les mécanismes de toxicité induits par les PM₂.₅ comme l'inflammation, le stress oxydant et la métabolisation des xénobiotiques ont été étudiés, ainsi que la TEM. Une augmentation significative de ces trois paramètres a été observée particulièrement sur l'extrait hydrosoluble de PM₂.₅ sous influence industrielle, et sur les deux extraits sous influence du trafic routier. Plusieurs voies de signalisation telles que AhR et Nrf2 ont pu être identifiées suite aux expositions. La TEM a été induite après 7 jours d'exposition aux extraits organiques et hydrosolubles de PM₂.₅ issus de l'influence du trafic routier de manière plus prononcée. En conclusion, les résultats montrent la capacité des PM₂.₅ à déclencher la TEM de manière différente selon leurs origines. Par ailleurs, certaines voies de signalisation sont impliquées dans la réponse cellulaire aux xénobiotiques, mais aussi dans le mécanisme de TEM. Ainsi, l'intérêt d'identifier des mécanismes tel que la TEM est important afin de comprendre plus en détails l'impact de la pollution atmosphérique sur la santé.