L'Expressionnisme et le discours postmoderne : les expositions, la critique d'art et la peinture contemporaine en France (1980-2020)

par Michael Franz Rauch

Projet de thèse en Histoire

Sous la direction de Philippe Dagen et de Hubertus Kohle.

Thèses en préparation à Paris 1 en cotutelle avec Ludwig-Maximilians Universität (Munich, Allemagne) , dans le cadre de École doctorale Histoire de l'art (Paris) , en partenariat avec Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) (equipe de recherche) depuis le 06-11-2020 .


  • Résumé

    Les changements de signification idéologique de l'expressionnisme durant le « court XXe siècle » donnent lieu à l’étude de structures institutionnelles, responsables de son instrumentalisation politique. La réception du mouvement est à la fois un reflet et une déformation grotesque de l'histoire allemande. De ce fait, avec le tournant de 1989/91, il faut se défaire des métarécits ayant servi comme légitimation des narratives révolues. De même, la pluralité des sociétés et attitudes postmodernes montrent que l'historiographie de l'art doit se soumettre, aussi, à un regard critique. À travers des documents de sources inédites, des entretiens avec des témoins contemporains et une étude discursive et analytique du médium de l'exposition, cette thèse vise à déconstruire l’histoire récente de la réception de l’expressionnisme. En s’appuyant sur le prisme rétro-perspectif des expositions des années 1980 aux années 2010, cette recherche fondamentale révèle cinq axes catégoriels qui exposent, en suivant une dynamique parallèle, la réception en Allemagne et en France. Dans une dimension transversale, les divers schémas de réception sont intégrés dans l'histoire des sciences et des mentalités. Sous le signe de la politique de l'art se révèle une histoire de l'art transnationale dans les institutions, les expositions et les collections, mais aussi dans une histoire du transfert culturel des styles.

  • Titre traduit

    Expressionism and the postmodern discourse : exhibitions, art criticism and contemporary painting in France (1980-2020)


  • Résumé

    During the “short 20th century”, German Expressionism underwent an ideological upheaval as its reception is strongly tied to German history, a reflection and a distortion at the same time. This transformation has given way to inquiry into the institutional structures responsible for the political instrumentalization of the artistic movement. In particular, outdated metanarratives that served to legitimate obsolete political accounts before 1989/91 ought now to be reviewed in the aftermath of the end of the cold war. Additionally, with the advent of postmodern societies enriched with a plurality of attitudes, it is requisite for the historiography of art to be subjected to a critical gaze. Based on unedited source material, interviews with first-hand witnesses, and discursive and analytical studies rendered by exhibitions, this doctoral thesis aims to deconstruct the current reception of expressionism. Using a retro-perspective prism, the investigation of exhibitions during the 1980’s until 2010’s reveals five main discourses. Following a parallel dynamic, these discourses expose the reception of this movement in Germany and France. In a transversal dimension, the different reception schemes are integrated into the history of science and mentalities. Under the premises of art politics, a transnational art history is revealed in institutions, exhibitions and collections, but also in a history of stylistic cultural transfer.

  • Titre traduit

    Der Expressionismus und der postmoderne Diskurs : ausstellungen, Kunstkritik und die zeitgenössische Malerei in Frankreich (1980-2020)


  • Résumé

    Die ideologischen Bedeutungswandlungen des Expressionismus im „kurzen 20. Jahrhundert“ geben Anlass zu einer Untersuchung von institutionellen Strukturen, die dessen politische Instrumentalisierung verantworten. Seine Rezeption ist Spiegel- und Zerrbild der deutschen Geschichte gleichermaßen. In der Folge muss man sich mit der Wende 1989/91 von ausgedienten Metaerzählungen zur Legitimierung überkommener Narrative verabschieden. Die Pluralität der postmodernen Gesellschaften und Geisteshaltungen zeigen die Notwendigkeit der Kunsthistoriographie sich selbst einem kritischen Blick zu unterwerfen. Ziel des Dissertationsvorhabens ist es, durch die diskursanalytische Untersuchung des Mediums der Ausstellung, uneditiertes Quellenmaterial und Zeitzeugengesprächen, die jüngere Rezeptionsgeschichte des Expressionismus zu dekonstruieren. Diese Grundlagenforschung erschließt anhand des retro-perspektiven Prismas von Ausstellungen der 1980er bis 2010er Jahre fünf kategoriale Achsen, die in einer parallelen Dynamik die Rezeption in Deutschland und Frankreich prägen. In ihrer transversalen Dimension werden die diversen Rezeptionsschemata in die Wissenschafts- und Mentalitätsgeschichte eingebunden. Vor kunstpolitischen Prämissen zeigt sich damit eine transnationale Kunstgeschichte in Institutionen, Ausstellungen und Sammlungen, aber auch in einer Geschichte des stilistischen Kulturtransfers.