Thèse en cours

Réduction de modèles thermiques non-linéaires par méthode modale appliquée à la modélisation de composants électroniques complexes.

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Fatme Mustapha
Direction : Olivier QuÉmÉnerFrédéric Joly
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Energétique
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Mécaniques et Energétiques, Matériaux et Géosciences
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LMEE - Laboratoire de mécanique et d'énergétique d'Evry
référent : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....)

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

La miniaturisation des composants électroniques s'accompagne d'une augmentation de la densité de puissance thermique dissipée : la thermique est devenue un critère dimensionnant lors de la conception de carte électroniques. L'émergence de nouvelles technologies plus complexes nécessite de réévaluer les méthodes traditionnelles de modélisation thermique de l'électronique. A ce titre, le groupe Thales Group et l'équipe Thermique et Energie du Laboratoire de Mécanique et d'Energétique d'Evry collaborent afin d'évaluer une méthode de réduction modale. Les méthodes modales consistent à rechercher la solution sous la forme d'une somme pondérée de champs élémentaires, ces derniers étant appelés modes. Ces modes sont calculés en résolvant numériquement un problème aux valeurs propres. Lorsqu'un faible nombre de modes suffit à reconstruire correctement le champ de température, alors ces méthodes réduisent efficacement le problème posé et les temps calcul associés. Cet aspect a été éprouvé pour des composants pris isolément, dotés ou non de plusieurs semi-conducteurs, via une méthode de sous-structuration modale. Cette thèse est inscrite dans la continuité des travaux initiés par Sébastien Grosjean et concernera la possibilité d'un traitement des phénomènes non-linéaires. Ce nouvel aspect fera l'objet d'un travail de bibliographie. Toutefois, seuls les semi-conducteurs du composant sont concernés par les non-linéarités. Aussi la méthode de sous-structuration modale offre une solution intéressante et des perspectives pour réduire le temps nécessaire à la création du modèle réduit. Des études plus théoriques devront être menées et une méthode d'amalgame pourra aussi être envisagée. Parallèlement à ces travaux théoriques, un travail d'ingénierie logicielle sera à mener afin d'assurer le transfert technologique du laboratoire vers l'industrie, en particulier la connexion entre la suite logicielle utilisée par Thales et le code de calcul de recherche développé par le LMEE. Pour être complétement compatible, la partie éléments finis du code de calcul devra être étoffée. Enfin, l'intégration du modèle thermique dans un code CFD sera évaluée. La communication entre deux codes de calculs utilisant des méthodes numériques différentes sera un autre point fort du travail de thèse.