Thèse soutenue

Influence du procédé d'étirage à froid sur le comportement mécanique des fils composites Cu-Al

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Auteur / Autrice : Alireza Dashti
Direction : Clément KellerBenoit Vieille
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique des solides, génie mécanique, productique, transport et génie civil
Date : Soutenance le 07/04/2023
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physique, sciences de l’ingénieur, matériaux, énergie (Saint-Etienne du Rouvray, Seine Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Établissement de préparation : Institut national des sciences appliquées Rouen Normandie (Saint-Etienne-du-Rouvray ; 1985-....)
Laboratoire : Groupe de physique des matériaux (Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime ; 1996-....)
Jury : Président / Présidente : Eric Hug
Examinateurs / Examinatrices : Clément Keller, Benoit Vieille, Olivier Dalverny, Mohamed Rachik, Laurent Duchêne, Alain Guillet, Anne-Marie Habraken
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Dalverny, Mohamed Rachik

Résumé

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Ce travail de thèse est dédié à l’étude de la microstructure et le comportement mécanique de fils Cu-Al conventionnels et architecturés élaborés par tréfilage. A travers la réalisation d’essais mécaniques de traction monotone, l’influence du procédé de fabrication sur le comportement mécanique est évalué en fonction de la distribution spatiale des phases. Malgré une microstructure similaire pour chacune des phases, les fils architecturés présentent une limite d’élasticité plus élevée que celle des fils Cu-Al conventionels ainsi que ceux du cuivre pur. La simulation numérique est ensuite utilisée pour évaluer l’origine de cet élévation de propriétés mécaniques montrant l’implication du développement des contraintes résiduelles liées au procédé. Lors du tréfilage de fils architecturés, le profil de contraintes résiduels est atténué comparativement à des fils Cu-Al conventionels avec, en particulier, une forte diminution des contraintes de traction proche de la surface. La prédiction de ces contraintes résiduelles est ensuite investiguée en fonction du type de loi de comportement utilisée, isotrope ou isotrope-cinématique montrant une tendance à la surestimation de ces contraintes avec des lois isotropes.