L'impact de la langue maternelle sur l'expression « du » et « en » français : cas des apprenants libanais francophones dans les collèges et les lycées privés du Mont-Liban
Auteur / Autrice : | Ola Alkontar |
Direction : | Serge Borg |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du Langage. Français langue étrangère / Français langue seconde |
Date : | Soutenance le 21/12/2023 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) |
Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) | |
Jury : | Président / Présidente : Mohamed Embarki |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Lane, Simona Ruggia |
Mots clés
Résumé
Quand un élève libanais produit un texte français, tant à l’oral qu’à l’écrit, il devient auteur d’une langue dont il ignore les nuances les plus subtiles. Ce pont, qui joint deux langues se construit sur un dilemme, fidélité-trahison.Lorsqu'un Libanais s’exprime en français, il doit toujours se mettre en situation de compréhension. S’exprimer dans une langue autre que la sienne, c’est d’abord comprendre ; enseigner une langue étrangère, c’est avant tout amener l’apprenant à se débarrasser de l’expression littérale, sinon, on fausse le sens, et on retombe sans une « Tour de Babel ».L’apprentissage d’une langue étrangère passe obligatoirement par des moments de difficulté provoqués par des facteurs sociolinguistiques différents, parmi lesquels l’interférence de la langue maternelle et l’influence de la maîtrise d’autres langues étrangères. De tels facteurs occupent une place importante surtout au début del’apprentissage.Notre étude est basée sur une analyse des erreurs récurrentes des apprenants libanais des collèges et lycées privés à Beyrouth, possédant des niveaux identiques en français langue étudiée à côté de l’arabe, langue maternelle. Cette étude nous permet d’établir quelques éléments de réflexion concernant l’interférence en comparant deux systèmes morphosyntaxiques différents : l’arabe et le français. Les erreurs d'écriture desapprenants libanais francophones issus de la même langue maternelle et pour la même consigne peuvent être comparées afin de comprendre les raisons sous-jacentes à ces erreurs et de proposer des stratégies d'enseignement appropriées pour les corriger.