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Jugements des colombiens face aux stratégies pour la prévention de la santé

par Daniel Del rio forero

Projet de thèse en Psychologie

Sous la direction de Maria teresa Munoz sastre et de Claudia patricia Pineda marin.

Thèses en préparation à Toulouse 2 , dans le cadre de Comportement, Langages, Education, Socialisation, Cognition (CLESCO) , en partenariat avec CERPPS - Centre d'Etudes et de Recherches en Psychopathologie et Psychologie de la Santé (EA 7411) (equipe de recherche) depuis le 01-09-2019 .


  • Résumé

    Notre projet consiste à a) évaluer les jugements sur les stratégies d'éducation sexuelle dans un échantillon d'un groupe de jeunes Colombiens, b) étudier les jugements sur ce que les psychologues devraient enseigner, ou non, aux jeunes sur l'éducation sexuelle, c) évaluer les jugements sur les stratégies d'éducation pour la prévention de la consommation de drogues chez les jeunes Colombiens ; et d) étudier l'évolution de la perception du risque de la consommation de tabac chez les enfants et les adolescents colombiens. La Colombie est un pays en transition vers la paix après un conflit armé interne de près de 60 ans. Cette transition a suscité un intérêt pour des questions autres que la guerre, comme la préoccupation pour le bien-être des jeunes, leur santé et leur éducation. Aujourd'hui, selon les registres du Département administratif national des statistiques (DANE) (2018), 10 020 294 élèves étaient inscrits en 2017, dont 47,1% dans l'enseignement moyen et secondaire. Avec cela, selon le Système National d'Information de l'Enseignement Supérieur (SNIES) (2017) seulement 1.163.889 de jeunes ont terminé leur cycle d'enseignement secondaire en 12ème année, et de ceux-ci 646.426 ont été admis à un programme d'enseignement de premier cycle ; 423.182 ont été diplômés, dans la période de 2016. Cela nous place dans un panorama d'inégalité dans l'exercice des droits de l'homme, et prédispose également les enfants et les adolescents (CA) à être plus vulnérables dans des situations de risque, telles que la vente, la distribution et la consommation de drogues, la participation à des groupes organisés dédiés aux économies illégales ; le travail des enfants, auquel le DANE (2018) mentionne que pour la période d'octobre à décembre 2017, 644 mille personnes ont travaillé avec une tranche d'âge de 5 à 17 ans. En accord avec les études du projet, il est tout d'abord important de prendre en compte que les jeunes qui ne peuvent pas accéder à l'éducation, trouvent difficilement des contextes appropriés pour apprendre à avoir une sexualité saine, ainsi, ils sont plus exposés à contracter une infection sexuellement transmissible, une grossesse adolescente, ou simplement ne pas pouvoir profiter de leur sexualité. Auparavant, Pineda-Marin, Munoz-Sastre, Alfonso, Bernal, Briceño et Mullet (2019) ont étudié les jugements sur les stratégies d'éducation sexuelle. Dans leurs résultats, au moins sept points de vue ont été observés. Un premier en accord complet avec toute stratégie d'éducation sexuelle, un deuxième point de vue dans lequel on considérait que la meilleure stratégie était de déléguer l'éducation à une autre personne, par exemple une infirmière ; un troisième point de vue dans lequel les personnes étaient indécises sur presque toutes les stratégies possibles d'éducation sexuelle ; un quatrième point dans lequel les personnes étaient en faveur de l'enseignement du fonctionnement biologique du corps pour la sexualité, mais n'étaient pas d'accord pour parler des relations affectives ou d'avoir des expériences sexuelles avant le mariage ; une cinquième perspective a montré que les gens étaient d'accord pour donner des informations aux jeunes mais pas pour leur suggérer d'avoir des expériences sexuelles ; une sixième perspective (celle avec le plus grand nombre de participants) a considéré que la stratégie la plus appropriée était de fournir des informations en plus de recommander d'avoir des expériences sexuelles avant le mariage. Une dernière perspective a montré que les gens n'étaient d'accord avec aucune des stratégies présentées. Cette étude a été réalisée avec des personnes âgées de 18 à 65 ans, cependant, elle ne montre pas quels peuvent être les jugements des jeunes sur les stratégies qui sont souvent utilisées dans leurs foyers pour enseigner l'éducation sexuelle. D'autre part, cette étude ne tient pas compte des nouvelles stratégies ou moyens par lesquels les jeunes obtiennent des informations sur la sexualité, par exemple, les réseaux sociaux, les pages web ou leurs pairs. En ce qui concerne ce qui précède, la prévention des grossesses chez les adolescentes est une question importante en Colombie compte tenu de ce qui a été présenté par Orcasita, Palma, Sadeghian, Villafañe, Sánchez, Sevilla (2018), qui indiquent qu'en Colombie, sur l'ensemble des grossesses, 20% correspondent à des adolescentes, et que parmi les jeunes de 15 à 19 ans, 10% vivent avec le VIH. De son côté, l'Institut colombien du bien-être familial - ICBF (2015) mentionne que 23,4% de la population âgée de 10 à 19 ans sont des mères, dont plus de 70% ont reçu une information préalable. En plus de ce qui précède, l'Institut national de la santé du ministère de la Santé de Colombie indique que le registre des notifications du VIH / SIDA dans le pays a augmenté entre 2015 et 2016 de 15,8%.En segundo lugar, al igual que el estudio de Pineda-Marín, et al. (2019) una parte de los participantes considera que delegar la educación de la sexualidad puede ser una estrategia aceptable, por lo que es importante conocer también los dilemas que se presentan en el desarrollo del ejercicio de prevención. A continuación, el segundo estudio de esta tesis investigará los juicios que las personas hacen sobre lo que los psicólogos y/o orientadores deben o no deben hacer cuando se dirigen a los jóvenes. Hay que tener en cuenta que en términos generales los colegios en Colombia cuentan con equipos de orientación que pueden estar conformados por psicólogos y/o psicopedagogos o docentes orientadores, a los cuales el Ministerio de Educación ha dotado de funciones específicas en la directiva 50 de 2017. Además de, los programas de educación para la prevención del consumo de drogas y sustancias psicoactivas a nivel mundial han tenido como objetivo mitigar las acciones en torno a las drogas. Así, el tercer estudio a realizar se centrará en los juicios que tienen los adolescentes sobre las estrategias educativas que se han implementado para prevenir el consumo de drogas. Más teniendo en cuenta que el Informe Mundial sobre las Drogas 2018 ha observado que al menos una vez en la vida, entre los 15 y 64 años, 275 millones de personas en el mundo consumieron drogas en al menos una ocasión durante el año 2016. En Colombia, según el Ministerio de Justicia y del Derecho (2016), se ha identificado que los escolares en un 24,1% han fumado tabaco alguna vez en su vida, siendo un indicador que se incrementa entre los 17 y 18 años de edad, mientras que el 69,2% reportó haber consumido alguna bebida alcohólica en algún momento de su vida, y el 11,7% de la misma muestra reportó haber consumido marihuana alguna vez. Por su parte Pineda-Marín, Muñoz-Sastre, Pérez, González y Mullet (2018), observaron seis perspectivas diferentes que tienen las personas sobre lo que los padres deben o no deben decir a sus hijos cuando buscan prevenir el consumo de drogas. El primer punto de vista permitió identificar que las personas consideran que casi ningún argumento es suficiente; el segundo punto de vista muestra que la mejor estrategia es hablar de las consecuencias de las drogas para la salud; la tercera perspectiva enseña que la mejor estrategia debe situarse en los argumentos legales y de salud; el cuarto punto de vista, considera que los padres deben intentar cualquier estrategia para evitar que sus hijos consuman sustancias psicoactivas, lo único poco aceptable es no hablar; un quinto punto de vista considera que no hablar del consumo de drogas es casi tan malo como dar argumentos religiosos para evitar el consumo de las sustancias; y finalmente, encontraron una sexta perspectiva que consideraba válidos todos los argumentos anteriores. El estudio anterior se realizó con hombres y mujeres de entre 18 y 65 años de todas las clases sociales, sin embargo, no permite conocer cuáles son las perspectivas de los jóvenes sobre lo que consideran más o menos adecuado para la prevención del consumo.

  • Titre traduit

    Colombians' judgments on strategies for health prevention


  • Résumé

    Our project consists of a) evaluating the judgments about the sexual education strategies in a sample of a group of young Colombians, b) studying the judgments about what the psychologists should teach, or not, to the young people about sexual education, c) evaluating the judgments about education strategies for drug consumption prevention in Colombian youth; and d) studying the evolution of risk perception of tobacco use with Colombian children and adolescents. Colombia is a country in transition to peace after an internal armed conflict of almost 60 years. This transition has brought with it interest in issues other than war, such as concern for the well-being of young people, their health and their education. Today, according to the records of the National Administrative Department of Statistics (DANE) (2018), 10,020,294 students were enrolled in 2017, of which 47.1% were in middle and high school education. With this, according to the National Information System of Higher Education (SNIES) (2017) only 1,163,889 of young people finished their cycle of high school education in 12th grade, and of these 646,426 were admitted to a undergraduate education program; 423,182 graduated, in the period of 2016. This places us under a panorama of inequality in the exercise of human rights, and also predisposes children and adolescents (CA) to be more vulnerable in situations of risk, such as the sale, distribution and consumption of drugs, participation in organized groups dedicated to illegal economies; child labor, to which the DANE (2018) mentioned that for the period from October to December 2017, 644 thousand people worked with an age range of 5 to 17 years. In line with the studies of the project, firstly it is important to take into account that young people who cannot access education, hardly find appropriate contexts to learn to have a healthy sexuality, thus, they are more exposed to contracting a sexual transmitted infection, a teenage pregnancy, or simply not being able to enjoy their sexuality. Previously Pineda-Marin, Munoz-Sastre, Alfonso, Bernal, Briceño and Mullet (2019) studied the judgments about strategies for sex education. In their results, at least seven points of view were observed. One in complete agreement with any sexual education strategy, a second point of view in which it was considered that the best strategy was to delegate the education to another person, for example, a nurse; a third point of view in which people were undecided about almost all possible strategies for sex education; a fourth point in which people were in favor of teaching about the biological functioning of the body for sexuality, but they did not agree with talking about affective relationships or having sexual experiences prior to marriage; a fifth perspective showed agreement to give information to young people but not to suggest that they had any sexual experience; A sixth perspective (the one with the highest number of participants) considered that the most appropriate strategy was to provide information in addition to recommending having sexual experiences prior to marriage. One last perspective showed that people did not agree with any of the presented strategies. This study was carried out with people from 18 to 65 years old, however, it does not show what the judgments of young people can be about the strategies that are often used in their homes to teach sex education. On the other hand, this study does not take into account the new strategies or means by which young people obtain information for sexuality, for example, social networks, web pages or their peers. With respect to the foregoing, the prevention of adolescent pregnancies is an important issue in Colombia taking into account what was presented by Orcasita, Palma, Sadeghian, Villafañe, Sánchez, Sevilla (2018), who indicate that, in Colombia, of all pregnancies, 20% correspond to adolescent women, and that of young people between 15 and 19 years of age, 10% live with HIV. For its part, the Colombian Family Welfare Institute - ICBF (2015) mentions that 23.4% of the population between the ages of 10 and 19 are mothers, of whom more than 70% had received previous information. In addition to the above, the National Health Institute of the Ministry of Health of Colombia states that the registry of HIV / AIDS notifications in the country increased between 2015 and 2016 by 15.8%. Secondly, as the study by Pineda-Marín, et al. (2019) a portion of the participants consider that delegating the education of sexuality can be an acceptable strategy, so it is important to also know the dilemmas that comes in the development of the prevention exercise. Then the second study of this thesis will investigate the judgments that people make about what psychologists and / or counselors should or should not do when addressing young people. It must be borne in mind that in general terms the schools in Colombia have guidance teams which may be made up of psychologists and / or educational psychologists or guidance teachers, to which the Ministry of Education has provided specific functions in the 50th directive of 2017. In addition to, education programs for the prevention of drug use and psychoactive substances worldwide have been intended to mitigate actions around drugs. Thus, the third study to be conducted will focus on the judgments that adolescents have about the education strategies that have been implemented to prevent drug use. More considering that the 2018 World Drug Report has observed that at least once in life, between the ages of 15 and 64 years, 275 million people worldwide used drugs on at least one occasion during the year 2016. In Colombia, according to the Ministry of Justice and Law (2016), it has been identified that schoolchildren in 24.1% have ever smoked tobacco in their lives, being an indicator that increases between the ages of 17 and 18 years of age, while 69.2% reported having consumed some alcoholic beverage at some point in their lives, and 11.7% of the same sample reported having used marijuana at some time. For their part Pineda-Marín, Muñoz-Sastre, Pérez, González and Mullet (2018), observed six different perspectives that people have on what parents should or should not say to their children when they seek to prevent drug use. The first point of view allowed to identify that people consider that almost no argument is good enough; the second point of view shows that the best strategy is to talk about the consequences of drugs for health; the third perspective teaches that the best strategy should be placed in legal and health arguments; the fourth point of view, considers the parents should try any strategy to avoid that their children consume psychoactive substances, the only little acceptable thing is not to speak; a fifth point of view considers that not speaking about drug use is almost as bad as giving religious arguments to avoid the consumption of the substances; and finally, they found a sixth perspective that considered all the previous arguments valid. The previous study was conducted with men and women between the ages of 18 and 65 years of all social classes, however, does not allow to know what are the perspectives of young people on what they consider more or less appropriate for the prevention of consumption .