Thèse en cours

la réparation dans les récits post-traumatiques de la catastrophe historique, écologique et de l'extrême violence politique

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Auteur / Autrice : Linda Ait tahar
Direction : Yolaine Parisot
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Langue et Littérature Françaises
Date : Inscription en doctorat le 26/09/2019
Etablissement(s) : Paris 12
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cultures et Sociétés
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lettres, Idées, Savoirs (Créteil)

Résumé

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Les événements traumatiques posent la question de la responsabilité de l’écriture et du pouvoir représentatif de celle-ci. Entreprendre un travail de représentation dans un contexte post-traumatique suggère une prise de conscience, une résistance et une volonté de réparation. L’effort intellectuel et le travail affectif convoqués par l’expérience traumatique, permettent d’extérioriser la fracture et accordent à la littérature du XXIe siècle la possibilité de concevoir la catastrophe au moyen d’une représentation ultra-contemporaine. Cette thèse examine la possibilité, qui s’offre à la littérature, de proposer un discours et une lecture critique relatifs aux différents événements traumatiques. A l’aide d’une production littéraire francophone et anglophone qui travaille autour des catastrophes historiques, des violences politiques et des catastrophes naturelles et écologiques, elle examine la capacité de l’écriture à sonder un fait passé, par un travail analytique des catastrophes et se propose de (re) penser l’événement, à travers une vision globale. Il s'agit de l’envisager dans un continuum historique et mémoriel, d’appréhender la littérature ultra-contemporaine à l’aide d’une lecture active et agissante des événements traumatiques, de déceler, à l’intérieur du texte littéraire, l’incitation à la réparation dans sa pluralité, de s'interroger sur l’influence de celui-ci sur l’individuel et le collectif. Il n'est pas question d'invoquer le passé par devoir de mémoire, ni de mobiliser l'esthétique du témoignage, mais de créer une représentation pour des événements à la limite du représentable, de libérer la parole dans une optique de réparation morale, sociale, politique et psychologique des sociétés touchées.