Thèse en cours

Réseaux sociaux et fake news en Afrique de l'Ouest, méthodes, habitudes, causes, conséquences : quelles solutions.

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Auteur / Autrice : Alitakpa N'dao
Direction : Catherine GhosnEtienne Damome
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de l'information, de la communication et de la documentation
Date : Inscription en doctorat le 21/10/2019
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CORHIS - Communication, Ressources Humaines & Intervention Sociale

Mots clés

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Résumé

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Le phénomène des fake news a commencé à mobiliser l'attention des observateurs en 2016 dans le cadre de la campagne référendaire au Royaume-Uni portant sur le « Brexit » et lors de l'élection présidentielle aux États-Unis . Avec l'utilisation massive des réseaux sociaux et internet par des populations de presque tous les coins du monde, les fake news connaissent une prolifération sans cesse croissante et leur utilisation se fait aujourd'hui partout et par presque tous les acteurs que ce soit des politiques, des citoyens ou des organisations. De plus, peu de personnes utilisant les réseaux sociaux savent réellement comment distinguer dans le flot d'informations qui leur parviennent le vrai du faux. En Afrique aussi, les fake news ont fait du chemin et aujourd'hui elles sont abondamment utilisées surtout dans le cadre de la communication politique. Cela devient de plus en plus inquiétant car loin d'être une manœuvre politique de désinformation sans conséquence, les fake news semblent être une menace pour la paix sociale, la démocratie et la liberté d'expression. Avec les systèmes politiques fragiles et instables en Afrique notamment dans certains pays de l'Afrique subsaharienne, la question des effets des fake news sur ces régimes ainsi que leurs incidences sur la paix sociale mérite d'être posée. Ce travail de recherche sera l'occasion de retourner le sujet du phénomène complexe que constitue les fake news dans tous les sens et surtout d'apporter une réponse à cette problématique afin d'attirer l'attention des internautes africains sur la question et proposer des mesures idoines suite au travail d'observation d'analyse et de réflexion. Étant donné que l'homo numericus peut difficilement se passer du numérique et des réseaux sociaux en ce XXIème siècle, il doit être bien outillé pour arriver à faire le tri dans les informations qui lui parviennent à travers internet et ses diverses applications.