L'empreinte dans la littérature contemporaine de langue française : une enquête écocritique des directions créatives.

par Marie Bouchereau

Projet de thèse en Litterature generale et comparee

Sous la direction de Yves Clavaron.

Thèses en préparation à Lyon en cotutelle avec l'Université UQAM, Montréal , dans le cadre de ED 484 Lettres, Langues, Linguistique, Arts , en partenariat avec Centre d'Etudes sur les Langues et les Littératures Etrangères et Comparées (laboratoire) depuis le 18-09-2019 .


  • Résumé

    Nous nous proposons d’étudier la représentation de l’empreinte dans une perspective écocritique à partir d’un corpus de littérature contemporaine de langue française (à partir des années 1990) qui compare trois domaines géographiques : celui de la France hexagonale (E. Chevillard, J-L Trassard), des Antilles (P. Chamoiseau) et de l’Afrique subsaharienne (A.Mabanckou, P.N'Ganang). Afin de mettre au jour le contenu critique et éthique d’oeuvres interrogeant le rapport de l’humain au non-humain dans une période de crise, la signification métonymique de ce signe, permet autant d’observer une transition qu’elle trace de nouvelles directions créatives : directions autant esthétiques qu’effectives, éthiques. Notre corpus nous amène à repenser particulièrement le topos de la robinsonnade, cette empreinte de pied sur le sable, comme un chemin vers une nouvelle écologie. Il est également l’occasion d’enrichir l’approche méthodologique écocritique dans les lettres françaises et plus spécifiquement de celle de l’ « empreinte écologique » dans les textes mettant en scène le rapport de l’humain à son environnement.


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