Vers une mesure précise du potentiel Casimir-Polder entre des atomes d’argon métastables et un nanoréseau en transmission
Auteur / Autrice : | Charles Garcion |
Direction : | Gabriel Dutier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 01/12/2022 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de physique des lasers (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Pruvost |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Pruvost, Eric Charron, Carsten Henkel, Ernst Rasel, Benoît Darquié | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Charron, Carsten Henkel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Depuis les années 1950, les interactions atome-surface, aussi appelées interactions Casimir-Polder, ont été étudiées au travers de nombreux travaux théoriques. Nombre d'expériences ont été proposées et réalisées afin de mesurer les interactions atome-surface. Pour autant, les expériences n'ont pas permis de mesurer le potentiel d'interaction atome-surface avec une incertitude inférieur à 10%. Dans cette thèse, nous présentons une expérience d'atomes froids dédié à l'étude des interactions Casimir-Polder. L'expérience repose sur la diffraction d'atomes d'argon métastables par un nanoréseau matériel en transmission. Au vu des vitesses de propagation des atomes, nous avons développé une simulation basée sur la résolution numérique de l'équation de Schrödinger dépendant du temps. Cette simulation nous permet d'étudier la diffraction d'un paquet d'ondes par une fente matérielle, tout en prenant en compte à la fois les interactions atome-surface et l'absorption de la fonction d'onde au contact des surfaces. Les résultats de la simulation sont confrontés aux données expérimentales à l'aide d'outils statistiques permettant de tester le modèle dans le but d'effectuer une mesure de précision.