Les investissements verts nécessaires à la transition énergétique : déterminants, risques et politiques

par Paul HADJI- LAZARO

Projet de thèse en DOCTORAT en SCIENCES ECONOMIQUES

Sous la direction de Dany Lang.

Thèses en préparation à Paris 13 , dans le cadre de École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) depuis le 25-09-2019 .


  • Résumé

    Le sujet permet d’aborder des questions cruciales et insuffisamment explorées en économie telles que celle de la structure productive et financière d’une économie décarbonée ou de la nature des politiques publiques pouvant favoriser l’émergence de la transition la moins disruptive possible tout en garantissant une transformation fondamentale du système productif. Ces questions, difficilement abordables dans un cadre néoclassique d’équilibre général (qui réfute, par définition, l’émergence de crises ou de déséquilibres), et surtout les réponses qui seront construites sont donc porteuses de véritables innovations tant dans la conception de la transition bas carbone et résiliente que dans la perception et la modélisation de sa dynamique. Le thème de cette thèse mobilisera des outils et concepts familiers aux chercheurs du CEPN pour porter sur une thématique largement sous-explorée par les économistes en général et par ses chercheurs en particulier. Depuis quelques temps cependant, de jeunes chercheurs du laboratoire se sont penchés sur les problèmes environnementaux comme celui de la gestion de l’eau en utilisant des modèles stock-flux cohérents. Mais aucun n’a encore travaillé sur la question des investissements verts, de leurs déterminants, et de leurs conséquences sur la stabilité financière, alors même que les modèles SFC et ABM sont particulièrement bien armés pour formaliser et traiter cette question. De manière générale, l’analyse de cette question est encore à ses balbutiements pour les économistes en général et pour les post-keynésiens en particulier. La réalisation d’une thèse sur la thématique des investissements verts permettrait donc au CEPN de se positionner à la pointe de la recherche scientifique en la matière, renforçant ainsi sa visibilité et son positionnement scientifique comme unité mixte de recherche CNRS développant des travaux pluralistes et hautement innovants.


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