Théorie et preuves empiriques sur la relation entre l'aide au développement et la migration
Auteur / Autrice : | Nommel Memel Raphaël Djedjero |
Direction : | Hubert Jayet, Xavier Chojnicki |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 05/10/2021 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2018-2021) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LEM - Lille Économie Management - Lille économie management - UMR 9221 / LEM |
: Région Hauts-de-France | |
Jury : | Président / Présidente : Florence Arestoff |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Naiditch | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicola Coniglio, Frédéric Docquier |
Résumé
Cette thèse s'attache à comprendre la relation entre l'aide au développement, la migration et les choix politiques des gouvernements récipiendaires. Deux principales pistes de recherche sont explorées dans cette thèse. La première est relative à la relation existante entre l'efficacité de l'aide et les choix politiques des gouvernements récipiendaires. La seconde porte sur la relation entre l'aide au développement et la migration. La thèse est constituée de cinq chapitres. Les deux premiers chapitres présentent la littérature théorique et empirique auxquelles cette thèse se rapporte, et introduisent les conditions préalables nécessaires à la modélisation. Le troisième chapitre propose un modèle théorique permettant d'analyser la relation existante entre l'efficacité de l'aide et les choix politiques des gouvernements récipiendaires. Le quatrième chapitre prolonge l'exercice théorique mené dans le troisième chapitre. Il fournit un cadre théorique permettant d'évaluer à la fois le rôle du gouvernement dans la gestion de l'aide au développement, le rôle du gouvernement dans les décisions migratoires, et l'efficacité de l'aide à atteindre ses objectifs migratoires. Le cinquième chapitre examine la relation entre l'aide au développement et la migration en utilisant une approche théorique et empirique. Les résultats de cette thèse montrent que: (1) l'efficacité de l'aide dépend des choix politiques du gouvernement récipiendaire, mais aussi de la nature du gouvernement récipiendaire; (2) l'aide bilatérale accordée par un pays donateur à un pays bénéficiaire a un faible effet sur le taux de migration du pays bénéficiaire vers le pays donateur; (3) l'aide totale reçue par les pays en développement ne peut pas aider les migrants à faire face à des coûts de migration très élevés.