Thèse soutenue

Découverte de nouvelles réactions avec le CO2 et leurs applications au radiomarquage de composés d’intérêt
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Alex Talbot
Direction : Frédéric Taran
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 07/01/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Médicaments et technologies pour la santé (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2020-....)
référent : Faculté des sciences d'Orsay
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Chimie (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Samir Messaoudi
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Lebreton, Thomas Poisson, Jörg Blankenstein
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Lebreton, Thomas Poisson

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Le marquage isotopique représente un enjeu important dans différents domaines de recherche liés à la santé. Dans ce contexte, les isotopes du carbone permettent notamment de nombreuses investigations telles que les études ADME ou encore les études toxicologiques. D’autre part, la découverte de procédés monotopes pour la synthèse de squelettes moléculaires complexes est un défi majeur dans le domaine du radiomarquage, car il permet de réduire le nombre de purifications, le temps et les coûts des synthèses, ainsi que les quantités de déchets radioactifs générés. L’objectif de cette thèse est de découvrir de nouvelles méthodes de carboxylations de molécules organiques complexes, et de développer des procédés rapides de dérivatisation du CO₂ (le produit de départ pour la synthèse de molécules radiomarquées).Dans un premier temps, nos efforts se sont portés sur le développement d’une méthode d’obtention de carbamates cycliques par une séquence réactionnelle de Staudinger/Aza Wittig.Cette réaction a notamment permis de marquer une vingtaine d’exemples à partir de CO₂ marqués par trois isotopes du carbone (¹¹C, ¹³C et ¹⁴C). Par la suite, nous avons souhaité valoriser ce gaz par l’addition de nucléophiles générés in-situ par photocatalyse. Le produit de départ de cette réaction est un acide phényle acétique, qui subit successivement deux transferts monoélectroniques conduisant à l’obtention du nucléophile carboné. L’addition de ce dernier sur le CO₂ marqué conduira à la formation du réactif de départ, possédant cette fois-ci un acide marqué au niveau du carbonyle. Pour finir, nous nous sommes intéressés à la transformation du CO₂ en un gaz plus réactif, le monoxyde de carbone. Une méthode de réduction photocatalysée du dioxyde de carbone en son homologue monoxyde, a été développée. Grâce à celle ci, le CO formé a pu être utilisé au sein de différentes réactions pallado-catalysées pour conduire à la formation de nombreux composés carbonylés.