Auteur / Autrice : | Christelle Centi |
Direction : | Sylvie Bauer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 27/11/2021 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Anglophonie : communautés, écritures (Rennes) |
Laboratoire : Anglophonie : Communautés- Ecritures / ACE | |
Jury : | Président / Présidente : Michel Feith |
Examinateurs / Examinatrices : Arnaud Regnauld, Charline Pluvinet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Ullmo, Anne-Laure Tissut |
Mots clés
Résumé
Cette thèse vise à examiner les romans écrits par Percival Everett au prisme d’un paradigme de l’énigme et des attentes et grilles d’interprétations que ce dernier exige et subvertit pour refuser toute clôture du sens. Une remise en question des formes mêmes du paradigme et de l’abstraction s’ensuit, pour mettre en valeur les lignes de fuite du texte. L’attention que l’énigme convoque de la part du lecteur mène à une réflexion sur la valeur des signes et des manières de les lier, pour mettre en évidence le portrait qu’Everett peint des histoires des États-Unis à travers les mots contractuels et les trahisons enfouies. Différents plans de relations entre les signes interagissent: entre cartographie intertextuelle de textes et de mythes, diffractions du paradigme indiciaire dans la structure narrative, et règles de l’héritage, de la transmission et de la transaction, et des traités rompus qui caractérisent le passé territorial des Etats-Unis. La circulation des signes ouvre dans le texte un espace pour que l’affect se déploie. A travers ces paradigmes subvertis, le corpus touche à des questions quant au potentiel de la littérature en tant que performance d’une parole affective et politique.