Metz (1715-1792): construction d'une identité politique entre Ancien Régime et Révolution
Auteur / Autrice : | Jérôme Fiumara |
Direction : | Edmond Dziembowski |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Inscription en doctorat le 22/11/2018 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CENTRE LUCIEN FEBVRE |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La Révolution française met en lumière l'existence d'une identité politique singulière à Metz. En 1788, alors que se préparent les Etats généraux convoqués par Louis XVI, l'ensemble des villes et villages du royaume de France est en ébullition. Metz n'échappe pas à ce processus long, et complexe. Outre l'élection de députés, il faut également rédiger les cahiers de doléances. Ces derniers permettent de faire ressortir un élément intéressant, que l'on retrouve également dans la publication d'arrêtés municipaux, les publications de presses, ou certaines violences: la cité messine entend faire prévaloir une identité issue de plusieurs siècles mouvementés. Appartenant à la couronne depuis plus deux siècles, Metz se montre fidèle aux rois de France car ils ont toujours réaffirmé les privilèges de la ville, issus de son passé. Des exceptions que les élites souhaitent conserver favorisant un ancrage dans l'imaginaire collectif des Messins. Cette construction identitaire et mentale, dont le processus de fabrication s'opère tout au long du XVIIIème siècle, se révèle lors de la Révolution française.